
Cette station a été choisie pour sa représentativité des stations sans correspondance et comme la grande majorité des stations souterraines, elle dispose d'un système de ventilation qui favorise les échanges entre air extérieur et intérieur.
Deux points de mesure seront disposés de part et d'autre des voies, en vis-à-vis sur les quais, afin de caractériser la qualité de l'air respirée par les voyageurs. Deux autres points de mesure extérieurs seront situés l'un au niveau d'une entrée, l'autre à proximité de la grille de ventilation de la station. Les résultats permettront d'analyser à la fois les variations de niveaux à l'intérieur d'une même station et de montrer les transferts entre air extérieur et air intérieur. Les deux organismes se sont partagé les points de mesure et mettront chacun en oeuvre un laboratoire mobile à l'extérieur et une baie d'analyseurs sur les quais.
Les analyses concerneront tout particulièrement les particules fines (PM10) et très fines (PM2,5) qui proviennent à la fois de l'environnement extérieur (véhicules, chauffage et industrie) et de l'intérieur du métro (systèmes de freinage, du ballast….), ainsi que les oxydes d'azote (NOx) majoritairement émis par le trafic routier.
Résultats attendus pour le premier trimestre 2009
La convention Airparif-RATP, d'une durée de trois ans, a pour objectif d'améliorer les connaissances actuelles sur la qualité de l'air dans les espaces ferroviaires exploités par la Ratp, ainsi que l'impact et les bénéfices des transports collectifs sur la qualité de l'air extérieur.
Par conséquent, outre la campagne de mesure, la collaboration se traduira également par une analyse de la contribution des transports en commun à la réduction de la pollution locale en Ile-de-France. Airparif utilisera pour cela son inventaire des émissions de polluants atmosphériques, récemment actualisé dans le cadre du Plan régional de la qualité de l'air (PRQA). Les informations sur la pollution atmosphérique seront combinées aux informations de la RATP sur son matériel roulant (bus, métro, RER, tramway) et sur les données annuelles de trafic de voyageurs, afin d'apprécier le bénéfice des transports en commun en matière de pollution au regard des émissions générées par les véhicules particuliers.
Les résultats de l'ensemble des travaux devraient être disponibles dans le courant du premier trimestre 2009.