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Actu-Environnement

La prochaine centrale électrique calédonienne ne fonctionnera pas au charbon

Energie  |    |  L. Radisson

Le projet de loi de finances rectificative pour 2016 (PLFR 2016), présenté le 18 novembre dernier et dont la discussion débute au Parlement, prévoit l'octroi de la garantie de l'Etat pour la construction d'une nouvelle centrale électrique en Nouvelle-Calédonie.

Cette garantie sera accordée aux emprunts de la société de projet Nouvelle-Calédonie Energie. "Ces emprunts sont affectés au financement des études et des travaux de construction et de mise en service dune centrale électrique d'une puissance d'au moins 200 mégawatts (MW) à Nouméa", prévoit le texte. Cette garantie est accordée dans la limite d'un montant de 320 millions d'euros pour une durée courant jusqu'au 31 décembre 2037.

La nouvelle centrale sera destinée à répondre aux besoins de la société Le Nickel (SLN), filiale d'Eramet, afin d'assurer la production de ferronickel par son usine électro-intensive de Doniambo à Nouméa. Et de répondre également aux besoins en matière de distribution publique d'électricité.

"Conformément aux éléments qui ont été transmis par le gouvernement de Nouvelle-Calédonie à l'Etat, cette centrale fonctionnera au gaz", précise l'exposé des motifs du projet de loi. Une précision importante alors que le projet portait initialement sur une centrale à charbon, ce qui avait été dénoncé par des associations de protection de l'environnement. La garantie ainsi apportée répond à un engagement du Premier ministre Manuel Valls qui avait annoncé fin avril le soutien de l'Etat à la société SLN frappée par la crise de la filière du nickel.

Financement d'un site de stockage de résidus miniers

Le projet de loi prévoit également l'octroi de la contre-garantie de l'Etat pour le financement d'un site de stockage à sec de résidus miniers dans le sud du territoire calédonien. Cette contre-garantie sera accordée au profit de la société Vale SA, qui interviendra elle-même en garantie de sa filiale Vale Nouvelle-Calédonie SAS (VNC) afin de financer un investissement d'au moins 400 millions de dollars dans le complexe industriel "Usine du Grand Sud". VNC est une entreprise d'extraction de minerai (latérites et saprolites), et de production de nickel et de cobalt, dont la santé financière est affectée par la crise des matières premières.

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