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Actu-Environnement

Un service public de chauffage urbain alimenté par la géothermie

Energie  |    |  L. Radisson

Les habitants de Grigny et de Viry-Chatillon (Essonne) devraient être chauffés par la géothermie à compter de 2016. Ce lundi s'est en effet tenue l'assemblée générale constitutive de la société publique locale chargée d'assurer la gestion du réseau de chaleur alimenté par la géothermie profonde.

La Société d'exploitation des énergies renouvelables Grigny Viry-Châtillon (SEER), créée par les deux communes avec le Sipperec (1) , sera chargée de lancer les marchés et de mettre en œuvre l'ensemble des aspects techniques, administratifs et économiques avant la mise en service de la géothermie puis d'assurer ensuite l'exploitation des installations.

La température du Dogger, cette nappe souterraine située à près de 1.600 mètres sous terre, est parmi les plus intéressantes d'Ile-de-France sur cette zone. Un permis minier a été accordé en novembre 2013. "Deux doublets géothermiques seront réalisés pour pomper l'eau chaude à environ 71 °C. Les réseaux existants et les extensions de réseaux vont constituer un maillage d'environ 18 km", expliquent les collectivités.

Douze mille logements chauffés

Seront desservis le quartier de la Grande Borne, la copropriété de Grigny 2, la future ZAC centre de ville de Grigny (soit 90% de la population grignoise) avec une extension vers les principaux logements collectifs de Viry-Châtillon (Plateau/Coteaux de l'Orge). "Douze mille logements, ainsi que des équipements municipaux et grandes entreprises seront concernés, avec un prix du mégawattheure sans commune mesure avec ce que les habitants paient aujourd'hui", se félicite Simone Mathieu, maire de Viry-Châtillon.

Les collectivités partenaires misent sur une production de 165 GWh par an avec un taux d'énergies renouvelables compris entre 63 et 75% selon les secteurs, les besoins complémentaires étant fournis par les chaudières à gaz existantes. "Les futurs abonnés pourront donc bénéficier d'un taux de TVA réduit à 5,5%", se réjouissent les promoteurs du projet.

1. Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour les énergies et les réseaux de communication

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