Le suspens commençait à s'éterniser ; il vient de prendre fin dimanche 10 décembre. Si les parties valident bien ce choix en clôture de la COP 28, comme c'est probable, la conférence suivante se déroulera en Azerbaïdjan. Un consensus global existe enfin sur cette candidature, a annoncé le représentant du pays dans un communiqué. Chaque année, à tour de rôle et dans un ordre bien défini, un groupe régional des Nation unies est chargé d'accueillir la Conférence de la Convention climat. Pour 2024, il s'agissait de celui de l'Europe centrale et orientale. Quatre pays étaient en lice : la République tchèque, la Bulgarie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
En raison de l'opposition de la Russie au choix d'un État de l'Union européenne (UE), il ne restait plus qu'à trancher entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan : deux pays en conflit l'un contre l'autre et se refusant à accepter la candidature de son adversaire. Dans le cadre d'un processus de paix en cours, l'Arménie a finalement fait machine arrière et laissé le champ libre à l'Azerbaïdjan, qui se déclare « ravi ». Cet État, également producteur de pétrole mais aussi de gaz, assure avoir adopté des objectifs ambitieux de réduction de ses gaz à effet de serre et être déterminé à contribuer aux efforts mondiaux.