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Actu-Environnement

Les préfets du Centre-Val de Loire doivent revoir la protection des points d'eau

Eau  |    |  F. Roussel

À l'instar d'autres tribunaux administratifs, ceux de la région Centre-Val de Loire demandent aux préfets de tous les départements de revoir leur copie en matière de protection des points d'eau face aux pesticides. Six arrêtés préfectoraux qui définissent les cours d'eau à protéger dans la région doivent donc être modifiés. Les tribunaux demandent aux préfets de prendre en compte tous les cours d'eau tels que définis à l'article L. 215-7-1 du code de l'environnement, soit l'ensemble des surfaces d'eau figurant sur les cartes 1/25 000e de l'IGN (1) et les plans d'eau, lacs, étangs et mares qui ne sont pas en relation directe avec le réseau hydrographique de surface, et d'une surface inférieure à 1 hectare. Tous doivent bénéficier d'une zone de non-traitement de 5 mètres.

Ces conclusions des tribunaux réjouissent la fédération FNE (2) Centre-Val de Loire à l'origine des recours. « Les arrêtés préfectoraux ont eu pour conséquence de réduire drastiquement le nombre de points d'eau concernés par cette mesure de protection », estime l'association qui a évalué, en Indre-et-Loire par exemple, que sur 7 400 km de réseau hydrographique, 3 200 km n'étaient plus considérés comme des cours d'eau ; et 13 000 mares, étangs et points d'eau n'étaient plus considérés comme points d'eau.

L'association rappelle que les enjeux sont environnementaux mais aussi sanitaires : « L'Agence Régionale de Santé a mis en évidence qu'en 2018, 16,7 % de la population, soit 434 707 habitants, a été alimentée par de l'eau ayant présenté des dépassements récurrents (plus de 30 jours dans l'année) en pesticides ».

1. Institut national de l'information géographique et forestière2. France Nature Environnement

Réactions3 réactions à cet article

Mince alors : ainsi donc les préfets ne peuvent plus se baser les yeux fermés (et pieds et mains liés ?) sur les cartographies établies par les chambres d'agriculture et les FDSEA ! Mais c'est toute une longue tradition de cogestion de l'eau que cette décision des TA (pour chacun des six départements de cette région, excusez du peu ! On dirait qu'il y a comme un faisceau d'indices) vient bousculer !!!
Il était plus que temps ! Et c'était tellement gros...

Pégase | 26 juin 2020 à 09h33 Signaler un contenu inapproprié

et toujours rien sur les pollutions massives des rivières par les villes ...

laurent | 26 juin 2020 à 13h46 Signaler un contenu inapproprié

Ca semble une évidence, j'ai mon petit étang ~400 m2, qui a été rempli pendant un orage par l'eau du champ voisin, depuis il est rempli d'algues, je vais devoir acheter des amours pour faire le ménage, c'est franchement devenu moche, donc qui dit engrais dit pesticides, pas de quoi tuer les grenouilles, mais tout de même!

pemmore | 26 juin 2020 à 17h55 Signaler un contenu inapproprié

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