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Actu-Environnement

Énergies renouvelables : un amendement pour faciliter les investissements des collectivités

Energie  |    |  L. Radisson

Donner plus de latitude aux collectivités locales pour investir dans des projets d'énergie renouvelable sur leur territoire ou à proximité immédiate. Tel est l'objet d'un amendement (1) du gouvernement au projet de loi relatif à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification, dit « 3DS », que l'Assemblée nationale a adopté en première lecture, le 8 décembre.

La loi du 8 novembre 2019, relative à l'énergie et au climat, a ouvert la possibilité aux collectivités de consentir des avances en compte courant aux sociétés ayant pour objet la production d'énergie renouvelable et dont elles sont actionnaires, explique le gouvernement. Mais le montant de l'ensemble des avances est actuellement limité à 5 % des recettes réelles de la section de fonctionnement du budget de la collectivité. Et cette limite se révèle trop faible dans certains cas pour pouvoir développer les projets. « L'amendement permet de porter la limite des avances (…) à 15 % du budget de fonctionnement pour les communes et départements », a expliqué Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires. Le risque financier est toutefois réduit pour les collectivités, selon le gouvernement, dans la mesure où cette possibilité concerne les installations de production bénéficiant de l'obligation d'achat ou d'un complément de rémunération.

« Cette mesure est issue des propositions du groupe de travail interministériel sur le développement des énergies renouvelables citoyennes, créé par la ministre de la Transition écologique », a précisé Mme Gourault. « Ces améliorations permettront aux collectivités territoriales et à leurs sociétés d'économie mixte de participer pleinement à la gouvernance de ces projets dans une démarche concertée et partagée avec les acteurs du territoire », se félicite la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), qui revendique la paternité de cette proposition.

1. Télécharger l'amendement adopté
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-38713-amendement-3312.pdf

Réactions2 réactions à cet article

Bonjour Monsieur,
Notre association de citoyens cherchant à développer les enr sur notre territoire souhaite pouvoir inscrire dans le PLUIH en cours d'élaboration des mentions sur certaines catégories de terrains.
Vous avez abordé il y a quelques mois cette question en écrivant que des projets PV au sol ne modifiait pas le classement des terres : en N ou en A.J'ai juste vu passer l'info sans pouvoir accéder au texte du Sénat que vous citiez il me semble.
En quelques sortes qu'il n'y avait pas artificialisation des terres .
Notre collectivité ne souhaite pas introduire cette possibilité de classer des parcelles en N par exemple en "N enr possible"au pretexte que ces terrains, même de faible surface (quelques milliers de m2)rentreraient dans les terres urbanisés et réduiraient ainsi leur quota de zones artisanales ou de construction individuelles.
Merci pour votre réponse
paul Vieille

solaireau | 12 décembre 2021 à 22h17 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour M. Vieille,
La disposition de la loi climat et résilience à laquelle vous faites allusion, relayée ici :
https://www.actu-environnement.com/ae/news/photovoltaiques-installations-artificialisation-sols-zan-exclusion-37811.php4
alors qu'elle était en discussion au Sénat, figure bien dans la loi Climat et résilience promulguée le 22 août.

Elle précise que, pour la réalisation des objectifs de réduction de l'artificialisation des sols fixés par cette loi, "un espace naturel ou agricole occupé par une installation de production d'énergie photovoltaïque n'est pas comptabilisé dans la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers dès lors que les modalités de cette installation permettent qu'elle n'affecte pas durablement les fonctions écologiques du sol, en particulier ses fonctions biologiques, hydriques et climatiques ainsi que son potentiel agronomique et, le cas échéant, que l'installation n'est pas incompatible avec l'exercice d'une activité agricole ou pastorale sur le terrain sur lequel elle est implantée".
Les modalités de mise en oeuvre de cette disposition doivent encore être précisées par décret.
Cordialement,

Laurent Radisson Laurent Radisson
13 décembre 2021 à 17h48
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