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Eolien offshore : un risque environnemental pour le littoral français ?

Comme pour le terrestre, l'éolien offshore suscite la polémique. Les antis reprochant à cette énergie de dégrader l'environnement et de menacer les activités touristiques. Des arguments difficiles à démontrer à l'heure actuelle.

Energie  |    |  C. Cygler
   
Eolien offshore : un risque environnemental pour le littoral français ?
   

Six mois après son lancement, la première tranche de l'appel d'offres éolien offshore (1) d'une capacité de 3 GW est désormais close. Comme attendu, dix dossiers de réponse, portés par trois consortiums différents sont dans les mains de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) qui aura la tâche d'attribuer les cinq zones concernées en avril prochain.

Au total, pas moins de 600 éoliennes seront installées au large des côtes de la Manche et de l'Atlantique, et ce, pour un investissement qui est estimé par l'Etat à environ dix milliards d'euros. Malgré la possible création de richesse et d'emplois grâce au développement d'une véritable filière industrielle en France, plusieurs voix s'élèvent contre ce projet qui ne laisse personne indifférent.

Réunissant des particuliers et plusieurs centaines d'associations opposées à l'implantation , la Fédération environnement durable (FED), par l'intermédiaire de son président Jean-Louis Butré, estime que les retombées annoncées par le Gouvernement ne sont qu'un "mensonge d'Etat". Selon les résultats de certains travaux menés par la FED, "l'ensemble du programme en mer dépassera les 20 milliards d'investissement pris sur la facture des ménages", ce qui aurait pour conséquence d'augmenter fortement le tarif de l'électricité alors que "trois millions de personnes sont déjà en situation énergétique précaire".

Une pollution visuelle difficile à juger

Les opposants reprochent également à l'éolien offshore, qu'ils considèrent comme une source de pollution visuelle, de dégrader les paysages du littoral français et plus largement l'environnement. Le collectif Pour un littoral sans éoliennes (Pulse) rappelle ainsi qu'"un seul parc représente la surface de Paris et qu'il est composé de plus d'une centaine d'éoliennes géantes de 150 mètres de haut installées le long des côtes dans des sites emblématiques comme la baie de Somme, les falaises d'Etretat, les plages du débarquement, la Baie de Saint Brieuc ou face à La Baule, la plus grande plage d'Europe". Un argument à relativiser, sachant que les aérogénérateurs seront installés à 30, voire 40, kilomètres des côtes.

Un rapport qui prône l'abandon des projets offshore britanniques

Publié en début de semaine par le think tank britannique Civitas, un rapport sur l'énergie éolienne remet en cause la pertinence de son utilisation. Cette étude avance ainsi que cette énergie serait chère et inefficace, et augmenterait les émissions de gaz à effet de serre des centrales à gaz qui, couplées aux champs éoliens, assurent la production d'électricité en l'absence de vent. En effet, en fonctionnant seules, les centrales à gaz les plus efficaces émettent désormais moins de CO2 que l'éolien couplé au gaz. "S'il n'y avait pas les objectifs fixés par la Directive des énergies renouvelables, l'éolien ne serait même pas recevable comme moyen rentable de production d'électricité ou de réduction des émissions", conclut le rapport rédigé par l'économiste britannique Ruth Lea, qui recommande au gouvernement britannique d'abandonner ses projets éoliens offshore. "Non soumis à l'évaluation des pairs", ce rapport a de plus été critiqué dès sa parution par la très grande majorité des scientifiques britanniques et européens.
La création de parcs d'éoliennes offshores aurait également d'autres conséquences négatives sur l'environnement comme l'équilibre des fonds marins, et perturberait certaines activités telles que la pêche côtière ou la navigation de plaisance. Pour Thierry Grégoire, président national des saisonniers de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), "le développement des éoliennes offshore représente un risque écologique aigu, compte tenu à la fois du bétonnage, de l'importance du besoin en énergie électrique qu'il réclame et des implantations sur les voies navigables retenues".

La filière touristique en péril ?

Par ailleurs, l'Umih, qui a rejoint dernièrement le collectif Pulse, dénonce "la non-concertation et la mise en péril de toute la filière touristique notamment de son million d'emplois que provoquerait le lancement du premier projet de cinq parcs éoliens offshore". De tels propos restent en total désaccord avec les actions entreprises par les différents consortiums. En effet, pour éviter des tensions avec la population locale, de nombreuses réunions d'informations et de sensibilisation ont été organisées par les industriels et les collectivités concernées. "Depuis juin, plus de 120 entretiens ont été mis en place pour favoriser l'acceptabilité de ce type de projets", indique Jean-Christophe Chomette, directeur général d'Iberdrola France. Ce dernier précise également que la visite d'un parc éolien représente une opportunité de développer une nouvelle activité touristique. Des contacts auraient même été établis avec des sociétés possédant des flottes de bateaux ou d'hélicoptères afin d'organiser des excursions dans ces parcs.

Les arguments de l'industrie éolienne ne risquent pourtant pas de réussir à faire fléchir la position de certains opposants comme l'Umih qui appelle dans un communiqué de presse, l'ensemble des acteurs touristiques à se "mobiliser en dressant un rempart humain contre l'installation de 1 200 éoliennes sur nos mers et mettre fin à cette supercherie environnementale, car d'autres solutions énergétiques alternatives existent". Encore faudrait-il préciser lesquelles…

1. Consulter le dossier spécial Eolien offshore : le développement de la filière industrielle française
https://www.actu-environnement.com/ae/dossiers/eolien-offshore-industrie-filiere-developpement/exploitant-prestataire-turbine-service-maintenance.php4

Réactions48 réactions à cet article

deux études très complètes ont été réalisées en Grande Bretagne au dernier trimestre 2011. la première est signée par KPMG, mondialement connu, et recommande au gouvernement d'abandonner le programme éolien immédiatement pour ne pas gaspiller 30 milliards €
L'autre a été commandée par le John Muir trust à Stuart Young Consulting qui est très inquiet du saccage des paysages écossais. Cette étude démontre la même choise qu'en Allemagne : plus de la moitié du temps, leséoliennes ne sont même pas à 10 % de capacité et quend elles produisent, c'est souvent au moemnt où il n'y a pas de Besoins... ce qui menace en plus l'état des réseaux auxquels les promoteurs éoliens ne participent pas.

LG | 12 janvier 2012 à 18h28 Signaler un contenu inapproprié

Iberdrola qui propose de développer le tourisme autour de ses parcs! Chez nous, ils ont installé leurs saloperies d'éoliennes en 2007 en nous promettant aussi des touristes! Aujourd'hui, on a le bruit et les flashs lumineux jour et nuit. Les touristes, on serait drôlement surpris de les voir débarquer dans nos paysages massacrés. L'éolien industriel est un crime contre l'environnement, les populations, la faune, l'économie et le bon sens. Si au moins, cela avait une justification environnementale ! Ne vous laissez pas piéger par ces nouveaux conquistadors qui sont venus piller nos terres et souiller nos monuments, notre histoire, notre identité.

Jeanloudu02 | 12 janvier 2012 à 20h35 Signaler un contenu inapproprié

C'est moche, ces machines. Qui veut passer ses vacances en zone industrialisée ?

lola | 12 janvier 2012 à 21h33 Signaler un contenu inapproprié

Sauf erreur de ma part, je n'ai pas observé de la part de Pulse et de l'Umih, la même volonté farouche de lutter contre les algues vertes...
Sur le seul plan touristique, entre des éoliennes implantées à 30/40 km en mer et des algues vertes qui polluent une grande partie des plages bretonnes, l'impact est évidemment différent.

MP | 13 janvier 2012 à 10h07 Signaler un contenu inapproprié

De nombreuses réunions d'informations et de sensibilisation ont été organisées par les industriels et les collectivités concernées. "Depuis juin, plus de 120 entretiens ont été mis en place pour favoriser l'acceptabilité de ce type de projets", indique Jean-Christophe Chomette, directeur général d'Iberdrola France
Si ce genre de réunions est l’équivalent de celles que je connais dans notre région, alors la c’est simple. vous n’avez rien a dire , car cela ne sera pas pris en compte, tout a déjà été pensé et vérifié ,en clair c’est des réunions d’information de ce qui sera installé, point .Content ou pas content, content quand même.

Martino | 13 janvier 2012 à 10h10 Signaler un contenu inapproprié

Pourquoi réagir ,De toute façon,les dés sont pipés,sarko et morizet en veulent,donc on les aura et tant pis pour les autres du moment que "c'est bon pour la planéte"(A PROUVER).REVOLTONS NOUS ! ! ! Et ALLONS AU CASSE PIPE ! JD

kyrnos43 | 13 janvier 2012 à 10h21 Signaler un contenu inapproprié

Encore et tjs les mêmes opposants et les mêmes arguments...
La FED et autres "partenaires" sont des lobbyistes historiques du nucléaire et sont prêt à tout pour nuire à toute alternative à l'atome.
Avez-vous d'autres arguments que la théorie du complot et le portefeuille des Français pour défendre vos intérêts ?
On verra bien dans quelques temps si nos choix énergétiques se révèlent être si bon marché...

Rebelotte | 13 janvier 2012 à 10h26 Signaler un contenu inapproprié

rappelons quand même que ces objets ne sont pas radioactifs et que si un avion s'écrase sur un de ces pylône, il n'y aura pas de fuite de césium 137 et autre joyeuseté funestement distillées par nos amis d'EDF.Ces 1200 pylônes disgracieux seront en mesure de fournir l'énergie nécessaire au fonctionnement de 12 millions de véhicules électriques et cela tant qu'ils tourneront.Les défenseurs du "paysage" préfèrent acheter du pétrole à l'étranger qui finira étalé sur les plages, ils préfèrent engraisser des nations étrangères, philanthropie quand tu nous tiens, et laisse crever leur compatriotes sous les ponts de la précarité, merci à eux et bon vents.

technocrate137 | 13 janvier 2012 à 11h25 Signaler un contenu inapproprié

Je suis contre le nucléaire, mais je sais pertinemment bien que pour des raisons politiques l'eolien ne fera pas disparaître les centrales nucléaires, bien au contraire il ajoutera à la pollution des déchets radioactifs produits par les centrales nucléaires, l'urbanisation croissante de notre environnement naturel.

Ont ne fera jamais disparaître les centrales nucléaires, sans une remise en question totale de cette religion inversé engendré par le positivisme scientifique, et qui consiste à identifier tout developpement technique et scientifique à un "Progrés"..

antoine | 13 janvier 2012 à 11h38 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour.
Que dire face à ces "anti" fatiguants à la longue?
Tous les arguments logiques pour l'inévitable production renouvelable d'énergie, au fond, se heurtent toujours à la même objection irrationnelle: C'est moche!
De tous temps, la nouveauté à effrayé la partie agée de la population, or la France est actuellement un pays de vieux.
Je me demande si la meilleur solution ne serait pas d'ignorer les élucubrations de gens qui n'ont toujours pas compris que le vingtième siècle est fini depuis 11ans.
Cordialement.
Nicolas Bontet

Nicolas | 13 janvier 2012 à 13h32 Signaler un contenu inapproprié

- organisation d'excursions dans les parcs eoliens offshore, par IBERDROLA- OK à suivre - BANCO
-Periode fin juin et debut juillet 2012 -
courrier en francais -

kosiv | 15 janvier 2012 à 03h01 Signaler un contenu inapproprié

Les éoliennes c'est moche, les parcs photovoltaïques c'est moche aussi, les centrales nucléaires, ça génère des déchets qui irradient l'environnement et nous avec, les barrages ça détruit également les paysages. A lire toutes ces réactions, on constate que personne ne veut rien (surtout près de chez soi !) mais tout le monde veut plus d'électricité et surtout pas chère... Il me semble nécessaire et indispensable de reprendre raison, l'un ne va pas sans l'autre. Qu'il y ait une juste mesure c'est essentiel et c'est certainement là que le combat est à mener car le problème avec ces technologies, c'est que quand on en a fait un, on veut en mettre partout or ce n'est pas acceptable partout, c'est vrai ! Mais pour ce qui est de la destruction des paysages, arrêter avec ça. Centrale, éolien ou photovoltaïque, il y aura de toutes façons un projet à implanter quelque part pour subvenir aux besoins de demain. Apprenons à partager intelligemment la planète et à accepter de ci de là les compromis qui vont avec, c'est beaucoup mieux et en plus c'est le meilleur signe de respect qu'on peut lui montrer... On devrait commencer par ça d'ailleurs.

lebionico | 16 janvier 2012 à 10h13 Signaler un contenu inapproprié

Simple constat: de retour de Varsovie par le route, on longe au sud de Berlin des champs d'éoliennes. Le jour de mon passage, il n'y avait pas de vent donc les éoliennes ne tournaient pas. Même constat un peu plus à l'ouest dans la région de Hanovre. Un mien ami habitant la région m'a dit que c'était souvent comme cela. Ni Berlin ni Hanovre vont interrompre leur consommation d'électricité que je sache. Elle provient alors des centrales thermiques qui fonctionnent avec du lignite, abondant dans la région: peut-on trouver combustible plus polluant? Donc "longue vies éoliennes" (on ou off" shore), c'est une source d'énergie formidable, et bien sûr "mort aux centrales nucléaires".

maughi | 16 janvier 2012 à 11h37 Signaler un contenu inapproprié

@maughi: Dommage que vous ne soyez pas passé un jour de vent, ça vous aurait évité de dire des bêtises... Pas besoin d'ailleurs d'aller aussi loin pour constater que le vent cale de temps à autre ^^
Quelle vision étriquée reprise de l'argumentaire classique et redondant des anti-éoliens...
Lorsque le vent diminue, les éoliennes ralentissent ou s’arrêtent temporairement et la production électrique classique retrouve, dans le pire des cas, son taux d’émission de CO2 initial. Il s’agit bien d’un retour au niveau initial, pas d’une augmentation du taux par rapport à ce niveau de base !
Ayez une vision globale et regardez plus loin que le bout de votre nez.
Par ailleurs l'éolien n'a jamais eu l'ambition de produire l'intégralité de notre consommation énergétique toujours plus gourmande.
L'éolien où il y a du vent, du solaire où le soleil brille, de la biomasse où la ressource est disponible localement. Simplement du bon sens pour chque aque moyen de production trouve sa place et que l'on diminue autant que possible notre recours aux énergies fossiles et aux centrales nucléaires.

Disquerayé | 16 janvier 2012 à 12h33 Signaler un contenu inapproprié

Les promoteurs éoliens prétendent arriver à produire 10 % de notre électricité. Mais au prix de la dénaturation de nos paysages, car à la différence de autres sources il faut obligatoirement les placer dans les sites les plus en vue et les plus sauvages, littoral compris.
Ainsi le nucléaire restera en place, nous aurons la peste et le choléra.
Il faut changer de style de vie , sinon nous multiplierons les machines dans une course folle à la poursuite de la gabegie énergétique.

Zénon | 16 janvier 2012 à 23h00 Signaler un contenu inapproprié

"Les promoteurs éoliens prétendent arriver à produire 10 % de notre électricité": Affirmation gratuite, infondée, destinée à propager la polémique...
L'aspect esthétique est un point trop subjectif pour être tranché par une simple conversation. Les éoliennes se voient c'est indéniable. C'est peut-être la "nouveauté" qui choque puisque plus personne ne voit et se plaint des dizaines de miliers de pilones électriques à l'architecture tt aussi discutable et des chateaux d'eau en béton qui sillonnent notre pays.
"il faut obligatoirement les placer dans les sites les plus en vue et les plus sauvages": Certes la hauteur est un critère important pour la qualité et la régularité du vent. En revanche, la nécessité de se situer loin des habitations (> 500m) désigne les plaines agricoles comme les endroits les plus propices à l'implantation d'éolienne. La culture intensive a fait perdre le côté "sauvage" de ces zones. Néanmoins, tout projet doit faire l'objet d'études (faunes, flores,...) et de mesures de réduction/compensatoires. Pour rappel, de nombreuses administrations doivent donner leur aval avant l'autorisation de construction d'un parc éolien...
S'il y a point sur lequel nous sommes d'accord, c'est la nécessité de réduire nos consommations. La marge de manoeuvre est d'ailleurs collossale à se concentrant sur les batîments d'habitation et professionnels. Il est toutefois nécessaire de travailler en parrallèle sur les alternatives en matière de production énergétique !!

Disquerayé | 17 janvier 2012 à 11h02 Signaler un contenu inapproprié

Etonnant le nombre de balivernes sur ce forum!
Le consensus est pourtant (sauf erreur) le suivant:
Nous désirons tous: La lumière lorsqu'on pousse l'interrupteur
Nous désirons tous: 0 pollution pour nous-mêmes et nos enfants (il me semble)
Quelle est la solution?: Efficacité, arrêt du gaspillage, arrêt de la combustion des combustibles fossiles, utilisation massive de l'hydro, utilisation massive du solaire et aussi utilisation massive de l'Eolien.
On ne peut pas tout avoir MAIS si on veut de la durabilité avec o pollution, il n'y a pas de miracle !

arthur duchemin | 17 janvier 2012 à 12h00 Signaler un contenu inapproprié

La beauté d'un paysage n'est pas affaire de subjectivité, la sitologie le montre , le classement de certains sites aussi. L'irruption instantanée d'objets industriels dans les lieux de nature ou marqués par l'héritage d l'histoire est la marque d'une violence .Quant à dire que des administrations protègent les espaces précieux , il suffit de voir ce qui arrive à l' Ardèche ou à l' Aveyron pour comprendre que cette prétendue protection est un pur mensonge.Siégeant en (ex) Commission des Sites je le constate lors de toutes les sessions.

Zénon | 17 janvier 2012 à 16h31 Signaler un contenu inapproprié

C'est validé, l'électricité va connaître une augmentation de 30 % sur 5 ans ! (6% par an). Il s'agit de financer la réfection, réorganisation et modernisation du réseau électrique Français. Les médisants diront que c'est la faute aux EnR !
M. ZENON, j'imagine que vous vivez sous un toit, ce qui induit que la nécessité de vous loger a engendré une "violation" du milieu naturel par la construction de votre habitat (Est t'il seulement plus joli qu'une éolienne ou un panneau solaire ?).
La Commission des Sites est chargée de veiller, entre autre, à la protection du patrimoine situé dans l'aire d'étude d'un projet éolien. Cessez de faire croire qu'il est facile de mettre tout et n'importe quoi n'importe où sous le simple principe du profit. Les erreurs notables constatées ici et là sur l'appréciation des projets ne suffisent pas à elles seules de faire des généralités... C'est avec ce genre de considération que nous resteront figés dans le modèle actuel.

Disquerayé | 18 janvier 2012 à 10h32 Signaler un contenu inapproprié

Et les émotions dans tout ça ...les émotions que procure le beau, les paysages, la nature !!!? le jeu en vaut il la chandelle ?
ne peut on pas faire autrement ?
les chevaux ne supportent pas les éoliennes ...et les hommes !?

carl | 18 janvier 2012 à 19h20 Signaler un contenu inapproprié

Je profite de cette énième sottises pour saisir la balle au bond et vous transmettre un petit lien vers une photo :

http://dl.free.fr/k0JSrzW45

Le parc éolien est monté depuis près de 6 ans. Je connais le propriétaire de ces chevaux et je vous assure que ces derniers n'ont pas changé de comportement depuis la construction du parc et n'ont toujours pas tué leur cavalier. Pourtant, comme vous pouvez le constater, ils sont vraiment très proche d'une des éoliennes !
Alors par pitié, arrêtez de répéter les absurdités dontles anti-éoliens vous bourrent le crâne.
Il existe des nuisances à prendre en compte avant d'installer un parc, c'est un fait. Mais par pitié, faites vous une opinion par votre propre expérience et non par les paroles d'apocalypse des prêcheurs qui nous entourent !

Disquerayé | 19 janvier 2012 à 13h52 Signaler un contenu inapproprié

@Disquerayé moi vous me montrez cette photo c'est trés bien mais ça peut aussi être un montage !!! pourquoi pas ...j'en ai déja vu beaucoup avec les promoteurs ! qu'elle est la vérité !!!?
de mon côté c'est un habitant du centre Bretagne qui m'a dit ça ...elle m'a expliquée être entouré d'éoliennes et que quand il y a du vent elles tournent sauf une arrêtée des mois à cause de problémes avec les chevaux qui paniquent a cause de ombres portées . Je précise que cette personne n'est pas anti ...elle vie les éoliennes comme une fatalité ...un mal nécessaire ..j'ai donc toutes les raisons de la croire . Votre affirmation ne vaut pas plus que la mienne donc zero à zero sur ce point ...soyons bon joueur ! a moins que d'autres témoignages arrivent pour confirmer l'une ou l'autre des affirmations !
Quand aux prêcheurs , il en a de tous les bords !!! c'est la vie , c'est la démocratie ...il faut bien des freins et des moteurs . sans anti éoliens les éoliennes industrielles seraient a 100 m des maisons et 4 km devant nos plages !!! ils ont d'ailleurs essayés il y a quelques années !! et essayent encore et encore . business is business ...ils en ont rien a foutre de l'environnement, du co2 , des gens et tout le reste .

carl | 19 janvier 2012 à 15h57 Signaler un contenu inapproprié

@diskraye: Il en va des chevaux comme des hommes. Certains sont rétifs. La fille d'un ami a du renoncer à faire du cheval sur les chemins à proximité des éoliennes pour la bonne raison que l'ombre portée au sol lorsque les pales tournent (ce qui n'est pas le cas tous les jours, j'en conviens ;-) ) suscite chez son cheval des réactions de peur. Tout cavalier vous expliquera que la remarque de Carl n'est pas une invention. Lorsque vous évoquez la commission des sites, savez-vous comment ça se passe ? Moi, j'ai vu... Si vous êtes l'un de ces doux rêveurs qui s'imaginent encore que la démocratie est une réalité dans notre pays et que l'on tient réellement compte de l'avis des populations, l’atterrissage risque d'être brutal. Dans notre région, la Picardie, qui est actuellement livrée à l'appétit des promoteurs par une bande d'écolos totalement illuminés, (et certainement largement arrosés - il faudra bien payer la campagne d'Eva) une très large majorité de la population rurale a pris la mesure du désastre. Lors des enquêtes publiques, des pétitions sont remises aux commissaires enquêteurs qui représentent dans certains cas plus de 80% de la population. Croyez-vous qu'on les écoute ? Avez-vous déjà étudié une étude d'impact ? Quand on explique fort doctement que le territoire qu'on envisage de bousiller ne présente aucun intérêt et que c'est une raison suffisante pour installer ces putains de machines qui n'ont d'autres justification que de permettre de faire un peu + de fric!

Jeanloudu02 | 19 janvier 2012 à 16h09 Signaler un contenu inapproprié

Comme l'homme, l'animal a besoin de s'adapter aux "nouveautés" de son environnement habituel. J'ai simplement témoigné d'un cas d'adaptation que je connais car les anti-tout ont la fâcheuse tendance d'admettre que ça puisse parfois bien se passer...
Etant donné la qualité des propos et accusations (trucage photo, "putain" de machine à fric,...), il est clair que la discussion se saurait sortir de la stérilité.
Je note simplement que les réticents de ce fil de discussions ont des propos tranchés, vindicatifs sans quelconque ouverture d'esprit et volonté d'amélioration de l'existant.
Les mauvais exemples de l'éolien sont assez nombreux et les erreurs du passé sont les seuls arguments des anti-éoliens chevronnés. Aucun d'eux n'admettra que la réglementation a largement évoluée, que les contraintes sont toujours plus importantes et précises et qu'elle puise son fondement dans le retour d'expérience du terrai. Les EnR souffrent en général de la "jeunesse" de leur développement. Au lieu de participer intelligemment à leur intégration, vous diabolisez et rejetez en bloc...

Disquerayé | 19 janvier 2012 à 17h05 Signaler un contenu inapproprié

la fuite en avant technologique qu'elle soit pro-nucléaire, pro-eolien, ou les deux à la fois, n'a jamais été une solution et n'en sera jamais une.

C'est bel et bien notre mode de vie dit "moderne" qu'il va falloir remettre en question à l'echelle individuelle et collective, en redéfinissant intégralement ce qui est véritablement un progrés pour l'Homme et une régression !

Autrement dit il nous faut apprendre ou ré-apprendre à sortir de cette religion inversé du "progrés" qui depuis l'ère des "lumières" nous enferme dans une vision dogmatique et scientiste, ou tout developpement technique est systèmatiquement et fantiquement identifié à un soit disant "progrés".

L'essence même de toute liberté repose avant tout sur la preservation d'un environnement naturel facteur d'autonomie individuelle et collective, toute autre forme de "liberté" n'est qu'illusoire , et finalement compensatoire d'une servitude aujourd'hui librement consentie grâce à l'obtention de divertissements princpalements consuméristes.

antoine | 19 janvier 2012 à 17h32 Signaler un contenu inapproprié

@ Antoine "L'essence même de toute liberté repose avant tout sur la preservation d'un environnement naturel " ... ça j'aime beaucoup.
C'est ce pourquoi luttent les anti nucléaires et les anti éoliens !!!
même objectif .....mais ils s'entendent pas, pourquoi ?
moi, anti éolien ...je suis persuadé que le couple éolien / thermique ne peut pas diminuer notoirement le nucléaire ...a moins d'enfumer encore plus la planète . ...les anti nucléaires pensent le contraire et les trouvent magnifiques . Moi anti éolien j'aime la nature ...elle me donne beaucoup d'émotions et me permet de me ressourcer et trouver équilibre , repos,force et santé . Les anti nucléaires trouvent que c'est moins monstrueux qu'une centrale nucléaire ou que des lignes a haute tension ..." l'homme doit s'adapter " .
Bref !!! n'y a t'il pas d'autres chemins pour réduire le nucléaire et réduire nos émissions de CO2 en même temps .....pour consommer moins ou mieux, être plus efficace ...réduire nos gaspillages !!!!?
A vos claviers mes amis ..........................................
Dernière chose : ne sommes nous pas manipulés dans cette affaire ?
pourquoi ? ........................................................
Il y a des écologistes qui défendent nos paysages ." la vue sur mer est immuable " ils ont tous étés écartés des premiers postes ...pourquoi ?
Ne peut on pas faire autant de fric et d'emplois, tout en restant efficace et tout protégeant notre environnement naturel ...et urbain d'ailleurs ?

carl | 19 janvier 2012 à 21h18 Signaler un contenu inapproprié

MENSONGE
Les éoliennes ne seront pas à 40 voir 50 kilomètres de cotes comme ils le disent, mais à 15 kilomètres.
Et là ce sera de la POLLUTION VISUELLE

Louis | 20 janvier 2012 à 08h43 Signaler un contenu inapproprié

@ Carl

"C'est ce pourquoi luttent les anti nucléaires et les anti éoliens !!!
même objectif .....mais ils s'entendent pas, pourquoi ? "

Tout simplement parce que beaucoup d'entre eux sont pour l'instant incapables de remettre en question la religion du "progrés" technique et scientifique, donc de remettre en question leurs propre perception d'un univers réel dont même les plus savants ignorent pourtant le sens et l'origine.

Mais également parce qu'ils ne disposent pas non plus de toutes les données leurs permettant d'identifier par quel logique cette forme de religiosité inversé identifiant systématiquement tout developpement technique à un "progrés", est véritablement animé, autrement dit quel en est la finalité réel, au dela des seuls impressions ludiques et divertissantes qu'en laisse transparaître cette écran de fumée qu'est la société de consommation.

Ne jamais oublier que depuis les premiers tyrans batisseurs de Cités, la volonté de puissance politique à toujours été animé par le désir d'immortalité, autrement dit par la volonté de défier techniquement la vie pour soumettre la mort. Ce qui est une pure folie, car tout être censé sait que la mort est indispensable au renouvellement de la vie et à son épanouissement.

En conclusion, notre reflexion doit aller bien plus loin que la seule remise en question du nucléaire ou des eoliennes, qui ne sont que la partie émergé de l'iceberg.

antoine | 20 janvier 2012 à 10h10 Signaler un contenu inapproprié

Sans un environnement Naturel preservé des conséquences d'un developpement scientifique et technique se situant aujourd'hui au dessus de la liberté des peuples par l'entremise de la religion inversé du "progrés", il n'y a plus d'autonomie possible !

Et sans autonomie il n'y a plus de liberté réel pour l'Homme, mais seulement une "liberté" illusoire à caractère compensatoire, dès lors entièrement dépendante et tributaire du developpement scientifique, technique et industriel lui même, et d'ou ne peut résulter qu'une servitude potentiellement irreversible pour l'Homme ainsi réduit à l'etat de machine biologique évoluant dans un environnement de machines. Car l'Homme est par définition indissociable de son environnement, qu'il soit naturel.. ou pas.

antoine | 20 janvier 2012 à 10h29 Signaler un contenu inapproprié

Plutôt d'accord avec Antoine, ce sont bien les bases et fondements de notre société qui sont à revoir...
Simple réflexion : pourquoi condamner les EnR à être couplées indéfiniment à du thermique ? Vous êtes à ce point pessimistes pour penser que nous ne serons pas capable de développer des moyens de stockage convenables/ des systèmes de gestion de réseau,… dans lesquels des milliards sont investis en ce moment ?
Un virage à 180° impose nécessairement la mise en place de gros moyens pour sortir du modèle dans lequel nous sommes « empêtré » . Connaissez-vous des personnes qui sont prêtes à engager des moyens sans retour sur investissement ?
Vos réflexions philosophiques et utopistes sont très intéressantes mais elles ne suffiront pas à elles seules à faire bouger quoique ce soit. Un peu de pragmatisme serait le bienvenu...

Disquerayé | 20 janvier 2012 à 10h40 Signaler un contenu inapproprié

@ antoine - Disquerayé... ça vol trés haut ...et je comprend pas tout ...mais bon ...oui pour les systémes de stockage ...c'est évidemment la solution pour lisser la distribution et éviter co2 et nouvelles lignes à trés trés haute tension pour évacuer trés loin et vite ....le seul probléme c'est qu'on sait pas encore faire en France ...certain pensent à l'hydrogéne et certain pays peuvent le faire sous forme hydrolique comme la Norvège mais pas nous ...pas encore .
le jour où ce probléme de stockage sera résolu, les ENR intermittentes et ou aléatoires deviendront plus crédibles et écologiques ...il restera qu'a favoriser l'hydrolien et les éoliennes flottantes pour mettre tout ça beaucoup plus au large ! ainsi il n'y aura beaucoup moins d'anti éoliens !! et les arguments des anti nucléaire seront plus solides et plus propres ! produire plus ou mieux c'est possible mais c'est surtout une question de choix et de volonté politique !

carl | 20 janvier 2012 à 11h15 Signaler un contenu inapproprié

Personne ne se plaint des immondes zones artisanales et autres places pour consommateurs qui mangent petit à petit notre pays.Niveau esthétique personnellement çà me donne envie de pleurer, des boites de conserves plus ou moins colorées, gigantesques, des palais à la gloire de la consommation.Toutes ces grdes enseignes quand elles se donnent la peine de planter des arbres sur des parkings toujours sous dimensionnés, ne leurs laisse aucune chance de se développer, sans doute de peur que des oiseaux y fassent leur nid et souillent les voitures de leurs clients.Voilà une pollution visuelle qui mérite d'être combattue car elle ne sert à rien.On est pas obligé de massacrer son pays pour distribuer des marchandises, on est pas obligé de bouffer tout notre espace vital, et notamment les champs nourrissiés pour faire de la distribution.Ce pays est désespérant, 75% de l'électricité est d'origine nucléaire, nous sommes les mieux placés pour avoir un problème avec cette technologie criminelle.Si une centrale explose on perdra une partie de notre territoire et les gens se battent contre les éoliennes.Mais regarder autour de vous, rien de ce que l'on fait aujourd'hui est joli.Malgré tout il faut bien comprendre que le beau est très subjectif et que quand on prend conscience du génie de l'éolien on finit par trouver çà beau.Faire de l'électricité avec du vent c'est beau et c'est malin quoi qu'on en dise.

technocrate137 | 20 janvier 2012 à 12h21 Signaler un contenu inapproprié

Ce qui me dérange c'est la vision "court terme" de certains. De toute façon, ce sera bientôt les moyens de stockage qui seront attaqués...
il n'est quand même pas utopiste de penser que l'on soit capable de pallier à nos soucis actuels de stockage puisque d'énormes investissements sont engagés pour développer de nouvelles techniques.
Pour les éoliennes, je ne pense pas qu'il s'agisse d'une seule question d'implantation. D'ici à ce que l'on vous dise que les hydroliennes modifient les courants majeurs (Cf. El Niño ou La Nina) ou les éoliennes flottantes déciment les populations de poissons volants...
Impact zéro, moi je ne connais pas. Partant de ce postulat, pesez le pour et le contre. Ne rien faire, c’est la part belle au nucléaire et franchement je trouve ça plutôt inquiétant.

Disquerayé | 20 janvier 2012 à 12h57 Signaler un contenu inapproprié

Pour ceux qui croient encore à la "modération" des implantations des éoliennes par l'état et l'administration, une simple information:
Le Président et le préfet de Rhône- Alpes (2° région de France après l'ile de france)viennent de co-signer le "Schéma régional éolien":

92 % des communes y sont classées comme "éligibles" aux éoliennes industrielles !
Un département comme la Loire est "éligible " à 97 % .

Sans commentaires sur la modération et le respect des sites.

Zénon | 20 janvier 2012 à 19h28 Signaler un contenu inapproprié

Ce qui m'étonne le plus avec l'éolien c'est l'ampleur de la polémique, j'ai le sentiment que c'est que nous faisons de pire aujourd'hui même le nucléaire ne me semble pas autant remis en cause!!! J'avoue ne pas comprendre la scyzophrénie des militants écologistes? D'un coté nous devons arrêter le nucléaire le plus rapidement possible de l'autre nous ne pouvons pas développer les éoliennes? Quelles solution alors? IL est clair qu'il est tant de nous poser des questions et d'agir sur le développeemnt de nouvelles source d'énergie nous ne sommes nous pas devenus trop dépendants de notre "nucléaire" . Avouons (à part pour certains militants vraiment impliquer et qui merite notre respect pour leur engagement) la majeure partie des citoyens est bien content d'avoir son petit confort que nous devons en grande partie au nucléaire. Il est clair que le risque est existant inutile de le nier mais si nous voulons avancer soyons plus constructifs et arrêtons d'utilsier des arguments si hypocrite que "la pollution visuelle ou l'esthétique" quand nous voyons à quel point les vilels sont infester d'affiches pubilicitaires cautionnées par notre société de concommations dont nous sommes tous acteurs. Non aujourd'hui les vrais questions ce sont celles de l'autonomie énergétique de la France et de la réponse aux besoins de plus en plus croissant. Bien entendu tout cela doit se faire par un arbitrage de l'état qui doit garder la main et éviter les dérives.

jeje | 22 janvier 2012 à 14h51 Signaler un contenu inapproprié

@Zénon: Décidemment vous cumulez les erreurs et je vous invite à approfondir votre réflexion avant d'écrire n'importe quoi !
Tout d'abord il n'existe pas de schéma régional éolien, il s'agit d'un SRCAE (Schéma Régional Climat Air Energie) dans lequel l'éolien est un volet parmi d'autres thématiques.
D'autre part, la définition des zones potentielles d'implantation sont définies par l'analyse globale des informations disponibles sur les servitudes qui rendent impossibles l'implantation d'un projet éolien (routes, lignes électriques, aéronautique, radar météo France,...) A ce niveau, il est impossible d'avoir des données précises sur chaque site (faune, flore, intégration paysagère...), c'est pourquoi chaque projet doit faire l'objet d'études OBLIGATOIRES pour réaliser une demande de permis de construite et une demande d'autorisation d'exploiter en préfecture. Le SCRAE n'a pour vocation que de définir un potentiel à l'échelle régionale et des zones potentielles et NON PAS DES ZONES D'AUTORISATION. Seule une analyse fine du site, sur au minimum 1 année, permet d’envisager de déposer de telles demandes.
Arrêtez de raconter n'importe quoi et de faire de la désinformation à outrance pour servir vos intérêts !

Disquerayé | 23 janvier 2012 à 10h05 Signaler un contenu inapproprié

Désolé de devoir répondre à une personne , l'affaire concerne tout le monde.
1/ Je n'ai aucun intérêt dans les éoliennes , à la différence du lobby et ses associés ,dont on sait les profits.
2/ Je suis informé de part mes activités et les commissions auxquelles je participe. Je dispose donc de tous les documents nécessaires.
3/ Il y a un "Schéma régional éolien ",inséré dans le SRCAE.Lui seul est ici abordé.
4/ Il a été redit publiquement , par la DREAL Rh-Alpes, que c'est bien la carte jointe qui délimite les secteurs compatibles avec l'éolien industriel.Il y est alors impossible de refuser les projets de ZDE. Toutes les études qui accompagnent un projet ne peuvent que l'infléchir. Quelques rares zones sont interdites :les aéroports par exemple .
5/ le préfet décide seul, les commissions ne sont que "consultatives".

6/ En RH-A , ce sont bien 92 % des communes qui sont déclarées éligibles"et donc menacées par les machines.La proportion augmente en Ardèche, en Drôme, et dans la Loire , l'ouest est épargné:difficile d'implanter des éoliennes sur la Meije ! La carte montre que ni les richesses naturelles, ni l'héritage culturel n'ont été protégées. Et ceci en contradiction avec les préambules ministériels.

Est-ce raison garder, on peut en douter .

zenon | 23 janvier 2012 à 11h14 Signaler un contenu inapproprié

il fallait lire "n'existe plus" au lieu de "n'existe pas"...

Disquerayé | 23 janvier 2012 à 11h47 Signaler un contenu inapproprié

"menacées par les machines": Encore un bel exemple de parti pris...

Une réflexion sur les espaces naturelles et paysages ne pourrait être convenablement sil elle était réalisée à l'échelle d'une région. C'est la raison pour laquelle un SRCAE est un document directeur devant servir de base à la la déclinaison d'un Shéma Départemental (réfléchi et validé par des acteurs locaux) et la réalisations de ZDE. Ceci est résumé au lien suivant pour la région Rhônes-Alpes: http://www.rdbrmc-travaux.com/spge/site_v2/sous_rubrique.php3?id_rubrique=317
Lisez également la note à l'attention des développeurs éoliens qui les invite largement à bien réflechir à l'intrégation paysagère de leur parc sous peine de refus de PC.
Je suis vraiment trés étonné des propos et affirmations tenus par un membre d'une commission ??!! Hallucinant... Bonne chance aux développeurs éolien !!

Disquerayé | 23 janvier 2012 à 12h16 Signaler un contenu inapproprié

Il ne me paraît plus souhaitable de répondre à une personne qui s'autorise un ton péremtoire peu convenable.
Mais on voit que les points que j'ai cités restent non contestables;rien ne protège contre l'invasion de nos paysages par des machines de 150 m. de haut.Car c'est bien une déferlante qui menace nos sites.
Les recommandations n'ont pas de valeur réglementaire.
Quand on lit "la région fait confiance aux aménageurs pour mettre en place des solutions raisonnables" on imagine la retenue des agents de l'éolien , eux qui ont osé proposer des éoliennes en vue de l'Abbaye de
Fontenay ,inscrite au patrimoine mondial.Heureusement le préfet a su faire preuve de culture .

Zenon | 23 janvier 2012 à 15h48 Signaler un contenu inapproprié

Tiens ?! les autorités savent donc faire preuve de bon sens ? Faudrait savoir...
En tout cas une chose est sure, vous n'êtes pas ouvert à une quelconque réflexion autour des EnR (particulièrement l'éolien semble t'il). La paranoïa est l'ennemie du changement et du progrès (dans le bon sens du terme). De plus, je ne suis pas sur que la généralisation par l'exemple soit la meilleure manière de convaincre...

Disquerayé | 23 janvier 2012 à 17h26 Signaler un contenu inapproprié

Remplaçons les 50 000 MW de puissance nominale de nos centrales par des moulins à vent. Il en faut juste 25 000. Ces machines ayant un facteur de charge de 20% environ, on disposera, en théorie, d'électricité du 1° janvier au 15 mars environ. Bon, je sais, c'est idiot.... d'autant que les beaux esprit vont me dire « y'a qu'a multiplier par 5 et le compte y sera! » Malheureusement, même si on mettait 125 000 éoliennes en France, on ne serait pas plus avancé puisque le jour où il y aurait du vent, on produirait trop et le jour où il n'y en aurait pas du tout comme c'est encore arrivé le 10 janvier on serait obligé de mobiliser toutes les centrales conventionnelles existantes et celles qu'il faudrait construire. En effet, seules, les centrales à gaz, sont capables de s'adapter aux brutales variations de production que générerait cet immense parc.
Un MW éolien installé coutant 1 500 000 €, je vous laisse imaginer la facture. A cela, il faudra ajouter les centrales à construire, et puis aussi les lignes THT pour acheminer toute cette électricité sachant que les réseaux actuels ont été calibrés pour l'existant et pas pour accueillir des bouffées d'énergie produites de façon aléatoire.
La naïveté de ces bien-pensants prêts à sacrifier l'environnement, la faune, les hommes et à s'assoir sur le réchauffement climatique, pour faire prévaloir une vraie fausse bonne idée a qq chose de pathétique. L'éolien, c'est comme le marxisme, sur le papier c'est super!

Jeanloudu02 | 23 janvier 2012 à 21h20 Signaler un contenu inapproprié

L'éolien n'a jamais eu vocation de se substituer à lui seul au nucléaire. Qui a prétendu le contraire ?
Vous occultez la discussion (voir plus bas) et les travaux en cours sur les moyens de stockage et de gestion de réseau. En attendant nous sommes capable de coupler un parc éolien avec une centrale biogaz maintenant que le marché peut enfin s’organiser (les textes réglementaires cadrant son usage ont malheureusement tardés à sortir)
Le réseau électrique Français devient obsolète par son grand âge et l'évolution des consommations. L'adjonction d'énergie provenant des EnR ne représente qu'une part modeste de la nécessité de sa réfection.
Le coût du mégawatt des EnR est à comparer avec ce qui est comparable. Les experts se contredisent aujourd'hui sur le coût réel du nucléaire notamment sur son coût de rénovation, de démantèlement et de gestion des déchets à cycle long. Nul n'est capable d'en estimer le véritable coût. Une chose est sure, nombreux sont ceux qui se battent pour que les chiffres soient communiqués à la baisse...
Heureusement pour vous, la radioactivité est invisible et ne gâche pas nos paysages. Les conséquences d'un incident sont colossales mais se diluent au fil du temps. La mémoire collective a tout le tps de s'effacer…
La vraie fausse bonne idée est de penser que seul le nucléaire est capable de répondre à notre besoin de limiter nos émissions de GES. C’est étrange cet acharnement anti-éolien, pourquoi ne pas avoir évoqué les pbs du photovoltaïque ??

Disquerayé | 24 janvier 2012 à 10h03 Signaler un contenu inapproprié

La naïveté consiste également à recracher des informations qui flattent ses propres convictions sans avoir le courage de les analyser.

Disquerayé | 24 janvier 2012 à 10h04 Signaler un contenu inapproprié

@disque rayé:Vous auriez du écouter France Culture ce matin. L'inénarrable Noël Mamere a été pris en flagrant délit de mensonge alors qu'il parlait des productions d'électricité comparées France-Allemagne. Le naïf que je suis éprouve une profonde aversion pour les menteurs en tous genres et ce que j'ai entendu ce matin n'a fait que me renforcer dans le sentiment que les comparses d'EELV sont de la même trempe et même sans doute pires que ceux qui nous gouvernent depuis des décennies. Or cela, ce que j'attendais de vous, c'est que vous m'ameniez, preuves à l'appui, les éléments tangibles qui auraient pu démontrer que ce que j'avais écrit dans mon précédent post était erroné. Je suis un peu déçu, (et rigolard), quand je lis que finalement les éoliennes ne sont pas destinées à remplacer les centrales atomiques. Dois-je en déduire qu'elles ne serviront donc qu'à remplacer les centrales à flammes ? Vous savez, j'imagine que celles-ci sont destinées à apporter l'appoint lors des pointes. Les 20% -aléatoires- de disponibilité rendront évidemment problématique un tel choix. Dès lors, l'éolien n'a aucune justification technique ni économique et cela rend inacceptable les sommes faramineuses qui sont englouties dans cette pseudo technologie au seul bénéfice d'intérêts financiers qui n'ont rien d'écolos. En ce qui concerne les parcs éoliens couplés à des unités de méthanisation, je suppose que vous plaisantez... L'unité installée à Montardon dispose d'une puissance de … 32 KW …

jeanloudu02 | 24 janvier 2012 à 12h58 Signaler un contenu inapproprié

Si France Culture le dit ! ^^
Je n'ai pas à essayer de vous convaincre de quoique ce soit, ce qui serait de toute façon peine perdu. Si vous pensez que la filière éolienne tente de se substituer au nucléaire, vous êtes complètement à côté de la plaque et je comprends mieux votre scepticisme. Relisez les engagements Européens énergétiques d'ici 2020, les EnR n'ont pour objectif que de représenter seulement près de 20 % !
Puisque vous souhaitez y revenir, vos précédents calculs sont totalement déconnectés de la réalité. Notre production doit être composée d'un mix énergétique de renouvelables et de moyens classiques à moyen terme. Votre base de 50 000 MW convertie en éoliennes est une fois de plus destinée à entretenir la polémique. Une répartition de la production dans le réseau en fonction des besoins est tout à fait envisageable. Avez vous déjà entendu parler des smart greeds ? ERDF aurait décidé de se suicider en acceptant le raccordement des EnR aux réseau ? Le vent ne soufflerait que 3 mois dans l'année... Habitez-vous dans un trou ?
Bel exemple que celui de Montardon alors qu'ils existe des projets dans les tuyaux dont la puissance est supérieure à 2 MW... Vive la démagogie ! Il s'agissait d'un exemple de solution et pas LA solution.
Puisque vous ne lisez que les lignes qui vous intéressent, je vous laisse brasser de l'air pour ceux qui en ont besoin.

Disquerayé | 24 janvier 2012 à 15h27 Signaler un contenu inapproprié

Il y a une constante chez les défenseurs de l'éolien. Mettez en doute leurs certitudes, osez faire part de vos interrogations, prouvez leur par A+B que leurs conceptions sont peut-être un petit peu à côté de la plaque, et vous verrez que nos nouveaux Torquemada , talibans de l'écologie, qui comme tous les intégristes n'ont aucun doute, aucune interrogation, ne manqueront pas de vous insulter, de vous accuser de mauvaise foi, voire d'inculture. On en a là un remarquable exemple. Un point de vue, ça se discute. On prétend même que de la discussion peut jaillir la lumière ce qui, manifestement, n'est pas toujours le cas en matière d'ENR ! L'invective fait rarement avancer le débat. Une remarque et un petit clin d'oeil pour clore le débat: Même si une usine de méthanisation disposait d'une capacité de 2 MW, vous n'envisagez quand même pas d'en mettre une au pied de chaque éolienne ? Quant au facteur de charge des éoliennes, dans mon trou, chez moi, le pecno Picard arriéré, il est plutôt autour de 17%. Ça s'appelle une moyenne. Des fois, le vent il souffle un peu, des fois un peu plus fort, et puis souvent, pas du tout. Et ça, vous aurez beau faire, tant que les éoliennes auront besoin du vent pour tourner ce sera comme ça. Et si un jour, comme vous semblez le suggérer, elles n'en ont plus besoin, on pourra tout à loisir les enterrer. Vous n'y aviez pas pensé ???

Jeanloudu02 | 24 janvier 2012 à 16h05 Signaler un contenu inapproprié

@Jeanloudu02: Contrairement à vous, je ne suis pas ni un pro ou anti quoique que ce soit mais un fervent défenseur de la nécessité de l'alternative au modèle énergétique que nous subissons depuis des décennies.
Si vous relisez l'ensemble de mes propos, vous vous rendrez compte que j'ai été nettement plus souple et ouvert que vous à l'incertitude et aux différentes alternatives qui s'offrent à nous. Votre "A+B" serait pertinent et convaincant s'il était fondé sur une quelconque logique mathématique... Merci pour le cours sur les moyennes car on aurait pu croire que vous étiez convaincu que les éoliennes ne pouvaient servir que d'ornement à compté du mois de mars -^
Les promoteurs éoliens investiraient donc à perte des millions d'€ dans des projets qui ne fonctionneraient pas suffisamment. Cette analyse vous est encore très personnelle. Vous allez me dire que ce sont les tarifs d'achat d'électricité éolienne qui a créé des machines à fric ? je vous répondrais que sans un coup de pouce économique il aurait été impossible d'essayer de renverser la vapeur.
La discussion ne saurait faire jaillir la lumière quand les protagonistes ne cherchent pas le consensus. Votre sentence est tombée depuis longtemps, elle semble être irréversible…

Disquerayé | 24 janvier 2012 à 17h26 Signaler un contenu inapproprié

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