Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Épuration naturelle des eaux industrielles : une nouvelle start-up se lance dans la course

TECHNIQUE  |  Eau  |    |  G. Boillot-Defremont
Environnement & Technique N°399
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°399
[ Acheter ce numéro - S'abonner à la revue - Mon espace abonné ]

En janvier 2024, la start-up Zeni a annoncé être prête à industrialiser sa solution d'épuration des eaux issues des installations industrielles ou agroalimentaires, en utilisant des microalgues. Chaque projet lancé avec leurs services, communique-t-elle, sera l'occasion d'une montée progressive en échelle, de 1 m3 par jour d'eau traitée, à 20, puis 100. Ceci afin d'adapter le type et la quantité d'algues aux polluants présents. « C'est un procédé qui fonctionne en vingt-quatre à quarante-huit heures, à la manière d'une phytoépuration accélérée », souligne Jean-Michel Pommet, l'un des trois porteurs de l'entreprise. Les microalgues pourraient ensuite être revalorisées en engrais ou en alimentation animale, comme à l'occasion d'un premier projet en 2023 engagé notamment avec la Région Bretagne.

Le 7 décembre dernier, Biohap, une start-up bretonne avait, de son côté, remporté un prix pour une solution d'épuration des eaux industrielles, grâce à des granulés de sa composition. Elle communiquait sur un abattement des teneurs en plomb, zinc, cuivre et cadmium. Zeni annonce une absorption des nitrates et des phosphates, mais indique pouvoir étendre sa solution à des métaux lourds dans un second temps.

Réactions2 réactions à cet article

Si je comprends bien : les micro-algues "digèrent" et transforment les nitrates et phosphates ... (super !) et pourraient aussi "épurer" les eaux en fixant les métaux lourds (ou pas) tels que plomb, zinc, cuivre et cadmium.
Si je continue le raisonnement : "Les microalgues pourraient ensuite être revalorisées en engrais ou en alimentation animale" (dixit l'article) . Dès lors, les métaux fixés par les micro-algues se retrouveraient dans les engrais et donc dans les cultures et donc dans notre alimentation (!?!) et dans la nourriture pour le bétail et donc dans notre alimentation (encore une fois !?!)
... ??? ...
Cherchez l'erreur !

ETPFR | 11 mars 2024 à 09h04 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour ETPFR,

Jean-Michel Pommet, fondateur de ZENI, m'a indiqué pouvoir s'attaquer aux problèmes des métaux lourds dans un second temps uniquement. Avec pour conséquence une absence de valorisation de la biomasse.

Quant aux abattements des nitrates et phosphates, on peut raisonnablement imaginer que de nombreuses normes encadrent la réutilisation de la biomasse pour l'alimentation. Sans être connaisseur de la solution technique - qui est pour l'instant secrète - on peut tout aussi raisonnablement imaginer que les micro-algues métabolisent nitrates et phosphates en des éléments nécessaires pour leur croissance. De la même manière, quand vous mangez une salade, vous ne mangez pas le CO2 qu'elle a capté pour sa croissance.

Guénolé Boillot-Defremont | 11 mars 2024 à 11h03 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Guénolé Boillot-Defremont

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires