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Actu-Environnement

« Les politiques ne sont pas assez matures pour encourager les chaînes d'approvisionnement circulaires »

Développer des chaînes d'approvisionnement circulaires apporte un gain en résilience dans les entreprises, voire les États. Mais les acteurs manquent de maturité sur ce sujet, selon Anaïs Leblanc, directrice associée de la transition durable chez Citwell.

Entretien  |  Gouvernance  |    |  F. Roussel

Manque de médicaments, de masques, de produits de première nécessité, la crise du Covid a mis en évidence la fragilité de certaines chaînes d'approvisionnement, surtout lorsqu'elles reposent sur une approche mondialisée. Aujourd'hui, la réindustrialisation et le rapatriement d'actifs « essentiels » est un cheval de bataille du Gouvernement, mais l'enjeu va plus loin, selon le cabinet Citwell.

Face à la prise de conscience pendant la crise Covid, le cabinet a réalisé une étude (1) sur la base des travaux engagés par l'Institut de l'économie circulaire (Inec). Ses adhérents travaillent déjà sur cet enjeu et ont donc livré leur retour d'expérience, leur vision des choses. « Il s'avère que le cadre politique n'est pas suffisamment mature pour encourager les chaînes d'approvisionnement circulaires, parce qu'il n'est pas systémique, selon Anaïs Leblanc, directrice associée de la transition durable chez Citwell. Le cadre fiscal par exemple doit être retravaillé. Il faut sensibiliser nos politiques. »

L'étude de Citwell donne les clefs pour aborder cette question dans les entreprises. « Les conseils sont similaires pour les États. L'approche par matière vierge utilisée permet d'aller plus loin notamment », selon Anaïs Leblanc, rencontrée à l'occasion du salon Produrable 2023.

1. Télécharger l'étude
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-43317-etude-supply-chain-circulaire-citwell.pdf

Réactions2 réactions à cet article

"Il s'avère que le cadre politique n'est pas suffisamment mature" et totalement incompétent dans n'importe quel sujet. on s'en rend compte au fur et à mesure des publication dans Actu Environnement.

ouragan | 22 janvier 2024 à 09h00 Signaler un contenu inapproprié

Il me semble que c'est un peu osé de dire cela, en fait la production locale est trop chère sur le marché mondial et donc on importe au détriments des producteurs locaux, vu que c'est la liberté du commerce.
Cela profite surtout aux financiers et fabrique le chômage, un juste milieu aurait du être trouvé depuis longtemps mais surtout pas.
Effectivement produire en usine c'est dur, salissant, dangereux, quasi humiliant je suppose. Mais c'est la réalité et la transposer dans d'autres pays n'y change rien.
Dommage pour la France et dommage pour ses dirigeants qui ont accepté cela.

28plouki | 22 janvier 2024 à 11h02 Signaler un contenu inapproprié

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