Les Européens demandent un encadrement des éventuelles exploitations des combustibles non conventionnels. C'est ce qui se dégage d'une consultation publique sur ce sujet de la Commission européenne. S'achevant le 20 mars 2013, elle interrogeait sur "l'évolution future" des combustibles non conventionnels que ce soient le gaz de schiste, le gaz de réservoir compact ou le gaz de charbon. Les résultats de ce sondage s'analysent toutefois à la lumière de l'origine des réponses.
La plupart des personnes qui se sont prononcées (22.875) proviennent en effet de pays favorables à l'exploitation du gaz de schistecomme la Pologne (11.714), la Roumanie (3.166), l'Espagne (1.334) ou l'Allemagne (917) (qui devrait l'autoriser sous conditions). Le nombre de répondants issus de pays défavorables comme la France (3.308), reste minoritaire.
Trois groupes peuvent être dégagés d'après les réponses : ceux qui pensent que des garanties environnementales et sanitaires strictes devraient être mises en place, et qui souhaitent une réglementation au niveau de l'UE. Ceux qui sont pour et qui identifient de nombreux avantages potentiels et enfin ceux qui souhaiteraient l'interdiction de tous les combustibles fossiles au niveau européen.
La majorité s'accordent sur le manque de législation adéquate, le besoin d'information du public et la méfiance du public au sujet des combustibles fossiles non conventionnels (gaz de schiste).