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Actu-Environnement

Greenpeace bloque le chantier du réacteur nucléaire EPR à Flamanville

Une vingtaine de militants de Greenpeace venus de toute l'Europe (Finlande, Royaume-Uni, Belgique, Pays bas, Allemagne, France...) occupent, depuis 6h30 ce matin, le site du chantier de construction de l'EPR à Flamanville (Manche) et en bloquent les accès, d'après un communiqué. Une douzaine d'activistes de Greenpeace se sont enchaînés sous deux camions postés en travers des accès au chantier. Une dizaine d'autres ont pénétré à l'intérieur du site et ont grimpé sur deux grues où ils ont suspendu des drapeaux de leurs pays et de l'Union européenne et une banderole ''Stop EPR''.Greenpeace déclenche l'action ce 26 avril, le jour du 21e anniversaire de l'accident nucléaire de Tchernobyl.
Nous demandons aux deux candidats à la présidentielle de s'engager à stopper ce projet aberrant. C'est l'avenir énergétique de la France qui se joue. Profitons de l'entre-deux tours de la présidentielle pour en débattre et écouter les souhaits des Français, déclare Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire de Greenpeace. L'organisation rappelle, dans son communiqué, que le moratoire sur l'EPR est l'une des quatre demandes adressées aux candidats à la présidentielle par Nicolas Hulot et l'Alliance pour la planète. Greenpeace souligne que durant la campagne, Ségolène Royal s' était notamment prononcée pour la suspension de ce projet. Nicolas Sarkozy, quant à lui, se disait en faveur de la relance du nucléaire. Greenpeace appelle les deux candidats en lice à clarifier leur position et réclame l'arrêt des travaux de construction à Flamanville, l'annulation du décret de création de l'EPR et l'ouverture d'un débat démocratique sur l'énergie.
L'EPR de Flamanville conçu par Areva NP, société commune d'Areva et de Siemens, doit être construit à partir de cette année pour une entrée en service prévue par EDF en 2012. L'association souligne notamment dans son communiqué que l'EPR est un non sens économique: L'EPR représente 2.000 emplois temporaires pendant sa construction, mais seulement 200 emplois stables à terme. Le développement d'une politique alternative créerait 450.000 emplois en 5 ans selon l' ADEME, explique-t-elle.

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