L'été 2019 a eu un impact fort sur l'agriculture. Selon la Commission des comptes de l'agriculture, qui s'est réunie le 10 janvier 2020, « les comptes prévisionnels de l'Insee pour l'année 2019 anticipent une baisse de la production agricole de 2 % en valeur, après deux années de croissance dynamique. La production se replierait en volume (-1,5 %) et en prix (-0,5 %) ».
Toutes les filières n'ont pas été touchées de la même manière. Si les céréales à paille et les fruits ont connu des évolutions à la hausse, bénéficiant notamment de la douceur de l'hiver et du printemps, les cultures d'été, comme le maïs et les oléagineux, les légumes et la vigne, ont particulièrement souffert des fortes températures estivales et de la sécheresse. « Le volume de la production viticole se replierait très nettement (-13,7 %), pénalisée par des conditions climatiques défavorables après une année 2018 exceptionnelle ».
Côté productions animales, « plus de huit régions fourragères sur dix terminent la campagne fourragère avec un déficit de production, parmi lesquelles 62 % avec un déficit important. Toutes les régions sont concernées à l'exception de la Bretagne. La région la plus affectée est Auvergne-Rhône-Alpes, avec un déficit atteignant 38 % au 20 octobre ».