Le 22 novembre, le Collectif pour le triangle de Gonesse (CPTG) et France Nature Environnement (FNE) Île-de-France ont annoncé avoir déposé un recours devant le Conseil d'État contre la nouvelle ligne 17 de métro du Grand-Paris Express, entre Bonneuil-en-France (Val-d'Oise) et Le Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), « pour sauver les terres agricoles du pays de France ».
Pour rappel, le 7 octobre 2021, la Cour administrative d'appel de Paris a rejeté le recours déposé par les associations qui demandaient de suspendre les travaux de ce tronçon.
« Si on laisse faire, ce tronçon va aboutir à un massacre de l'environnement des Franciliens. C'est aussi une menace pour leur autonomie alimentaire, puisqu'il risque de détruire des centaines d'hectares d'excellentes terres agricoles », prévient Bernard Loup, président du Collectif pour le triangle de Gonesse. Selon les associations, la future ligne 17 pourrait porter atteinte à 27 espèces protégées.
En mai 2021, le Premier ministre avait confirmé la réalisation de cette ligne, avec la création d'une gare dans le triangle de Gonesse. Elle doit relier Saint-Denis-Pleyel (Seine-Saint-Denis) au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) d'ici à 2030.