Le nombre maximal de loups dont la destruction est autorisée, en application de l'ensemble des dérogations préfectorales, est fixée à onze pour la période 2012-2013, selon un arrêté publié le 10 mai au Journal officiel.
A compter de la date éventuelle à laquelle huit spécimens auront été détruits "dans le cadre des dérogations accordées par les préfets, ou du fait d'actes de destruction volontaires", les tirs de prélèvement seront interdits. En revanche, les tirs de défense pourront continuer à être autorisés.
Un deuxième arrêté du même jour étend aux départements du Haut-Rhin, de la Haute-Saône et des Vosges, la possibilité de déroger à l'interdiction de destruction de cette espèce protégée. Ces départements rejoignent ainsi ceux des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de la Drôme, de l'Isère, des Pyrénées-Orientales, de la Savoie, de la Haute-Savoie et du Var.
Selon le dernier bulletin de l'Office national de la chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), douze cas de mortalité de loups, que ce soit par des tirs réglementaires, braconnage, mort naturelle ou accidentelle, ont été enregistrés en 2011.