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Actu-Environnement

Vers des zones d'exclusion pour les loups ?

Biodiversité  |    |  L. Radisson

Le sénateur de la Lozère Alain Bertrand et les membres du groupe Rassemblement démocratique et social européen ont déposé le 16 octobre une proposition de loi (1) visant à créer des zones d'exclusion pour les loups.

Ces zones d'exclusion, délimitées chaque année, regrouperaient "les communes dans lesquelles les actives pastorales sont gravement perturbées par les attaques des loups qui causent des dommages importants", expliquent les sénateurs. La destruction des loups y serait autorisée "indépendamment des tirs de prélèvement autorisés".

Le texte prévoit toutefois qu'un plafond annuel spécifique s'appliquera dans chaque zone et que les zones d'exclusion ne pourront "mettre en péril la présence du loup sur le territoire national".

"Ce texte, conforme à nos engagements internationaux, est une réponse au caractère insuffisant des mesures mises en place pour assurer un équilibre entre la protection du loup et les activités pastorales traditionnelles", justifient les signataires de la proposition de loi. Le texte a été déposé le jour même de l'installation du nouveau groupe national loup.

1. Télécharger la proposition de loi
http://www.senat.fr/leg/ppl12-054.pdf

Réactions5 réactions à cet article

Donc si je comprends bien le dernier §, leur incompétence (ou leur manque de volonté, surtout!) pour mettre en place des mesures de protection des troupeaux (comme c'est le cas en Italie) justifie le fait de massacrer les loups? ça me donne la nausée de voir à quel point les humains sont incapables de respecter l''équilibre naturel dont font partie les grands prédateurs, pourtant essentiels à cet équilibre.

Lotus | 24 octobre 2012 à 11h59 Signaler un contenu inapproprié

C'est sûr c'est le même problème pour les ours! je vois pas l'intérêt de les réintroduire si c'est pour tirer dessus !!!
moi aussi toutes ces décisions me donnent envie de gerber!
Et puis en plus, c'est pas comme si ça concernait des milliers et des milliers d'agriculteurs pastoraux !!!
bref c'est déprimant

MarineR | 24 octobre 2012 à 14h02 Signaler un contenu inapproprié

Un moment donné, il faut se mettre du coté des éleveurs, perdre un mouton occasionnellement ça passe, mais quand une prédation s'installe durablement ce n'est plus tenable.
Il en est de même pour les cormorans qui vident complètement de nombreux plans d'eau, et s'attaquant également aux cours d'eau à salmonidés...
Idem pour les loutres, où la prédation en pisciculture extensive est énorme quand elles s'installent sur un site.
La protection des espèces à des limites qui doivent être en relation avec les activités de production où l'on devrait pouvoir réguler les populations.
Si l'on prend la vie au sens noble du terme avec égalité entre l'homme et l'animal, il n'y a pas de raison alors de rendre nuisible d'autres espèces: les souris, les rats, les mouches ou les caffars qui pouraient coloniser vos chères habitations...et donc vous laisser envahir...

LDK | 25 octobre 2012 à 07h07 Signaler un contenu inapproprié

LKD je comprends bien votre argument;
La problématique est que des solutions existent pour se protéger des loups,en dehors de l'abattage;
Idem pour les cormorans (ex: les filets au dessus des bassin de pisciculture).
Se pose à nouveau la question de savoir qui est le plus nuisible: l'homme ou l'animal???
Concernant les animaux que vous avez cités, mouches, rats, souris, la différence est d'une part qu'ils ne sont pas en voie de disparition et que je sache n'ont pas de problème de reproduction, d'autres parts qu'ils véhiculent des maladies (aussi bien aux hommes certes mais également aux autres espèces animales)
De même, pour les souris, il y a toujours garfield qui peut vous protéger, et pour ce qui est caffard, ces animaux sont présents notamment lorsque c'est insalubre!

MarineR | 25 octobre 2012 à 10h36 Signaler un contenu inapproprié

Effectivement c'est bien l'homme qui est le plus nuisible...mais on est dans un système d'interaction humaine.
Un dicton dit:"Quand on veut se débarasser de son chien on dit qu'il a la rage"...le sanitaire à bon dot quand ça nous arrange, tous les animaux sont plus ou moins vecteurs de maladies ou parasites. exemple le cormoran (qui est loin d'être en voie de dsiparistion) qui transmet la ligule à aux poissons...
S'il y avait des solutions simple et efficace autre que la régulation par le tir ça se ferait bien sur en priorité, mais voila, par expérience, ça ne marche pas.
En tant que pisciculteur je subis 50 milles euros de prédation par an!
C'est 2 emplois direct de perdu, allez vendre votre protection aux chomeurs!
Oui il faut des espaces protégés, mais il faut que ça ce limite à ces espaces lorsqu'il y a un préjudice économique, ou alors indemniser le préjudice...

LDK | 25 octobre 2012 à 14h47 Signaler un contenu inapproprié

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