L'Institut national de Veille sanitaire (InVs) a publié il y a quelques jours un rapport dans lequel il propose une méthode pour la quantification des effets sanitaires de la pollution atmosphérique en termes de nombre de cas attribuables en population générale. Basée sur les connaissances scientifiques accumulées à ce jour et sur la démarche préconisée par le guide de l'OMS, cette méthode vise à mettre en relation des cas sanitaire avec la concentration de certains polluants dans l'air. Baptisé EIS pour Evaluation de l'Impact Sanitaire, cette méthode nécessite de disposer d'une relation exposition-risque validée, d'estimations de l'exposition, ainsi que de données sanitaires pertinentes dans la population à laquelle on veut appliquer l'EIS. Les différentes étapes de la démarche sont les suivantes : estimation de l'exposition, détermination des indicateurs sanitaires appropriés, sélection de la relation exposition-risque, recueil des données concernant la fréquence observée des indicateurs sanitaires et enfin calcul du nombre de cas attribuables.
Ce document met à jour la série de guides concernant la réalisation d'évaluations des impacts sanitaires de la pollution atmosphérique publiés par l'InVS depuis 1999, notamment afin d'apporter une aide à l'évaluation des effets de la qualité de l'air sur la santé dans le cadre des Plans régionaux pour la qualité de l'air (PRQA).
Article publié le 20 mars 2008