De sources et de compositions très variées, les particules dans l'air représentent en effet un enjeu sanitaire et réglementaire, tant en France qu'en Europe. Du point de vue scientifique, leur mesure et leur prévision constitue un vrai challenge, indique Airparif. En effet, selon le programme européen Apheis (Air pollution and health : a European information system ), une réduction de l'exposition moyenne annuelle aux PM-2,5 (de taille inférieure ou égale à 2,5 microns) à un niveau de 15 microgrammes par mètre cube (µg/m3) aurait pu éviter plus de 850 décès anticipés par an à Paris et proche couronne pour exemple. L'exposition aux particules serait du même ordre de grandeur que le tabagisme passif, selon Sylvia Median, épidémiologiste de l'Institut de veille sanitaire (InVS). Avec toutes les nuances à apporter à cette comparaison : on peut choisir d'éteindre une cigarette mais on ne peut pas choisir l'air qu'on respire, ajoute-t-elle
Article publié le 10 septembre 2007