La recherche peut permettre de réduire les risques liés aux perturbateurs endocriniens (PE). C'est en tout cas le credo du ministère de l'Environnement, qui a publié le 18 novembre un appel à projets pour les chercheurs de ce domaine. Avec une enveloppe de l'ordre d'un million d'euros, de 6 à 8 recherches pourront être financées grâce aux crédits du plan Ecophyto II. Passé le 18 février 2017, les candidatures ne seront plus prises en compte.
Le travail de recherche proposé devra mener à des résultats applicables par les politiques publiques. Une attention particulière sera donnée à la contribution du projet aux objectifs du plan Ecophyto. Les résultats devront donc permettre de faire baisser l'usage des produits phytopharmaceutiques et des risques liés. Les projets déposés s'intéresseront à ces produits d'usage agricole ou non-agricole. L'étude pourra non seulement toucher les préparations phytopharmaceutiques mais aussi leurs constituants. Il faudra, enfin, que la présentation du projet l'inscrive clairement au sein des recherches actuelles ou futures des partenaires de l'appel (ANR, Anses, programmes européens…).