Le 2 décembre, EDF a annoncé la création d'un comité consultatif international Nuwards (Inab), dont le but est de contribuer à l'élaboration de son projet de réacteur nucléaire modulaire de faible puissance (SMR, pour Small Modular Reactors). En créant ce comité, EDF s'entoure d'experts afin de « s'assurer que le développement et le déploiement commercial de Nuward [son projet de réacteur de 340 mégawatts électriques, composé de deux réacteurs de 170 MWe] répondent bien aux attentes du marché mondial pour une charge nucléaire de base de 300 à 400 MWe ».
Ce comité devra notamment formuler des « recommandations sur des thèmes tels que les attentes du marché, les applications potentielles, les business models associés, la gestion économique des centrales, la stratégie industrielle, les fonctions techniques, l'attribution de licences, les approches règlementaires et l'acceptation du public ».
Il sera dirigé par EDF et rassemble des experts issus de l'industrie nucléaire (comme EDF UK, les finlandais Fortum et Teollisuuden Voima Oyj (TVO), le canadien Ontario Power Generation (OPG) et le tchèque Technicko-inženýrské (ÚJV Řež)) et de la recherche (l'indien Bhabha Atomic Research Center (BARC), l'américain Massachusetts Institute of Technology (MIT) et l'italien Politecnico di Milano). Les travaux du comité seront alimentés des contributions du CEA, de Naval Group, de TechnicAtome et de Framatome. « La participation à l'Inab n'entraîne aucune forme d'exclusivité ou d'obligation et les membres ne s'engagent aucunement à éventuellement choisir la technologie SMR pour leurs besoins futurs », précise EDF.