L'exécutif européen a adressé à la France, ainsi qu'à 17 autres États membres de l'UE, une lettre de mise en demeure afin qu'elle protège l'environnement contre les espèces exotiques envahissantes.
Aucun des 18 États membres rappelés à l'ordre n'a élaboré de plan d'action pour contrer l'introduction et la propagation non intentionnelle d'espèces exotiques envahissantes comme le prévoit pourtant le règlement du 22 octobre 2014.
La France est aussi épinglée par la Commission sur la pêche. Cette dernière l'invite à se mettre en conformité avec le règlement du 20 novembre 2009 relatif au contrôle et le règlement du 29 septembre 2008 relatif à la pêche illicite. Elle formule plusieurs griefs à son encontre liés à la surveillance de sa flotte extérieure, à la déclaration des captures et au contrôle documentaire. « Cette absence de contrôle adéquat des activités de la flotte française peut conduire au non-respect des quotas de capture et à une surpêche, avec des conséquences sur la durabilité des stocks halieutiques concernés », pointe la Commission.
Dans les deux cas, la France a deux mois pour répondre. À défaut de réponse satisfaisante, Bruxelles pourrait lui adresser un avis motivé, deuxième niveau de la procédure d'infraction.