Ainsi, selon les députés, l'Union européenne devrait avoir pour objectif à long terme que l'augmentation de la température moyenne, par rapport aux niveaux préindustriels, reste inférieure à 2%. Ce qui signifie en fait de réduire de moitié les émissions totales de gaz à effet de serre d'au moins 50% d'ici à 2050 par rapport au niveau de 1990. L'Union européenne doit confirmer son « rôle moteur » à Bali en veillant à ce que les participants à la Conférence commencent à définir un cadre réaliste pour un accord international sur le climat pour l'après-2012, a souligné le Parlement.
Constatant que les conséquences néfastes du changement climatique sont réparties de manière inégale, les députés ont souhaité rappeler que l'UE et les autres pays industrialisés avaient l'obligation morale d'assister les pays en développement et de montrer l'exemple. Ils doivent donc s'engager à réduire leurs émissions d'au moins 30% d'ici 2020 et de 60% -80% d'ici 2050 comparé à 1990, estiment les députés.
Par ailleurs, le Parlement européen a réitéré son souhait de voir les émissions des transports aériens et maritimes intégrées dans les engagements internationaux de réduction des gaz à effet de serre après 2012.
Les députés européens ont dans le même temps rappelé, qu'un rapport récent du GIEC à l'intention des décideurs politiques reconnaît le rôle joué par l'énergie nucléaire comme option permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre, estimant que l'énergie doit, lorsque cela est possible, être produite à partir de toutes les sources exemptes de carbone ou de technologies pauvres en émissions, y compris nucléaires.
Article publié le 16 novembre 2007