Le rapport indique une ''grande difficulté'' à transcrire les résultats de Primequal en résultats opérationnels pour les décideurs qui s'expliquerait par une absence de communication et de vulgarisation ou un manque d'interface qui transformerait le résultat de recherche en projet opérationnel. La recherche et la décision publique ne fonctionnent pas sur la même échelle de temps ; il peut se passer une longue période avant que le résultat puisse être utilisé par les décideurs, précise le rapport. Les décideurs ont également des difficultés à définir des orientations stratégiques et ont donc en retour des réponses peu adaptées, ajoute-t-il.
L'absence des collectivités territoriales, conclut le rapport, reste ''un point faible du programme'' compte tenu du poids de ses dernières dans les politiques relatives à la qualité de l'air (PRQA, PDU, …). Le rapport recommande notamment d'associer des structures représentatives comme l'Association des Régions de France (ARF) ou l'Association des maires de France (AMF) au comité d'orientation du programme compte tenu de leur utilisation potentielle des résultats des recherches menées.
Lancé en 1995, le programme Primequal est mis en œuvre par le Ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement Durables (MEDAD) et l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME). Il vise à fournir les bases scientifiques et les outils nécessaires aux décideurs et aux gestionnaires de l'environnement pour surveiller et améliorer la qualité de l'air afin de réduire les risques pour la santé et l'environnement.
Article publié le 26 octobre 2007