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Actu-Environnement

Réacteurs modulaires : au total, onze projets seront financés par l'État

Energie  |    |  F. Gouty

Ils seront finalement onze. Ce jeudi 21 mars, à l'occasion du Sommet européen sur l'énergie nucléaire à Bruxelles, le ministère de l'Économie a annoncé sélectionner trois derniers projets de réacteurs modulaires innovants (SMR ou AMR) que l'État financera à travers un appel à projets éponyme ouvert dans le cadre du plan France 2030.

Les trois technologies qui vont se partager une enveloppe de 27,8 millions d'euros (soit environ 9 millions par projet) sont : Stellarium, un réacteur à neutrons rapides à sels fondus de 250 mégawatts thermiques (MWth) ou 110 mégawatts électriques (MWe) de la start-up Stellaria, essaimage du Commissariat de l'énergie atomique (CEA) ; Proxima, un projet similaire de 250 MWth ou 100 MWe, de la société lilloise Thorizon ; et Taranis, un démonstrateur de fusion nucléaire deutérium-tritium d'une puissance envisagée à 1 000 MWth, de l'entreprise bordelaise GenF. Elles bénéficieront également d'une aide supplémentaire de 8,9 millions d'euros fournie par le CEA, comme six autres des huit premiers projets soutenus (Jimmy, Otrera Nuclear Energy, Calogena, Blue Capsule, Hexana et Renaissance Fusion). Deux autres propositions – celles de Naarea et de Newcleo – complètent le lot final (sur quinze dossiers déposés).

Au total, l'État s'engage ainsi à verser 129,8 millions d'euros – sans compter sur les 27,8 millions additionnels, au cas par cas, du CEA. Il s'agit, pour rappel, de la première étape de financement du dispositif. La deuxième, qui sera enclenchée cette année, doit accompagner une montée en maturité, avec une aide individuelle supplémentaire d'environ 90 millions d'euros, pour valider la « preuve de concept » de chaque projet. La troisième et dernière phase, qui s'ouvrira en 2026, se focalisera sur la construction de démonstrateur grâce à un soutien maximum de 300 millions d'euros.

Réactions1 réaction à cet article

Après avoir dit banco à toutes les exigences de l'agrobusiness aussi coûteuses pour les comptes publics que toxiques pour la santé humaine et l'environnement, ce gouvernement est décidément particulièrement créatif pour trouver de nouveaux moyens pour creuser la dette publique. Cette technologie coûte "un pognon de dingue" mais cela n'est manifestement pas un problème à l'Elysée, Matignon et Bercy !
Une telle constance dans l'erreur manifeste d'appréciation dans la prise de décision publique - si ce n'est la forfaiture - est bluffante !

Pégase | 04 avril 2024 à 14h05 Signaler un contenu inapproprié

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