Le nombre de maison à exproprier en vue d'une destruction a été revu à la baisse : 761 contre 945 initialement tandis que 11 nouvelles maisons se trouvent concernées. Cette nouvelle cartographie intervient alors que des procédures de rachat des maisons par l'Etat ont déjà été entamées mais le ministère de l'écologie se veut rassurant : ''ce rapport n'est qu'un des éléments permettant au Gouvernement de prendre sa décision. Il lui appartient désormais de déterminer les parcelles qui seront soumises individuellement et au cas par cas au processus d'expropriation pour cause d'utilité publique, conformément à la loi'', explique-t-il dans un communiqué.
Le président du Conseil général et les élus devraient être invités à Paris ''dans les meilleurs délais pour une réunion de concertation avant toute décision. La connaissance des élus sur le terrain sera alors déterminante pour la prise de décision quant à ces parcelles qui seront mises à l'enquête'', ajoute le ministère.
À l'heure actuelle, 532 personnes en Vendée ont indiqué qu'elles souhaitaient vendre leur propriété sur 823 habitations concernées. Mais les personnes pourront se rétracter, dès que les zones soumises à l'expropriation auront été définitivement fixées, soit d'ici quelques semaines. Toutefois pour éviter les malentendus, l'association des victimes des inondations de La Faute-sur-Mer (AVIF) conseille aux propriétaires de ne pas prendre de décisions pour l'instant : ''il est prudent d'attendre avant de répondre à l'offre des domaines'', explique-t-elle.
Un rapport concernant la Charente-Maritime doit encore être rendu. L'expertise vient juste de débuter et ses conclusions seront soumises à la même procédure, prévient le ministère.
Article publié le 21 septembre 2010