Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Station d'épuration : quatre bassins vont expérimenter un nouveau test de mesure de la qualité de l'eau

Eau  |    |  D. Laperche
Environnement & Technique N°374
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°374
[ Acheter ce numéro - S'abonner à la revue - Mon espace abonné ]

Un premier pas vient d'être effectué en faveur des méthodes alternatives et innovantes de mesure de la qualité de l'eau. La traditionnelle analyse pour évaluer la qualité de l'eau dans les stations d'épuration à travers la mesure de l'oxygène dissous extracellulaire (demande biochimique en oxygène à 5 jours DBO5) pourrait ainsi évoluer à l'avenir : un arrêté publié au Journal officiel le 23 septembre encadre l'expérimentation d'une nouvelle méthode. Celle-ci passe par la détection par fluorimétrie d'un produit réactionnel formé au cours de l'activité respiratoire des bactéries. Ce test présente l'avantage par rapport à l'analyse classique de miniaturiser l'analyse (format microplaque 96 puits) et d'aboutir à un résultat de demande biochimique en oxygène équivalent à la DBO5 en 48 h au lieu de 5 jours.

Si la méthode apparaissait comme fiable après de premier tests, la société à l'origine de la solution s'est retrouvée confronté à un dilemme : non reconnu par la réglementation, elle ne pouvait pas non plus être réalisée par des laboratoires accrédités.

Pour qu'elle puisse faire ses preuves, cette expérimentation a donc été lancée. Quatre bassins y participeront durant deux ans : Adour-Garonne, Rhône-Méditerranée, Artois-Picardie et Seine-Normandie.

Les maîtres d'ouvrage concernés devront rédiger semestriellement un rapport de suivi. Ce dernier sera ensuite présenté à un comité qui comprend notamment l'Agence de l'eau, l'Agence française pour la biodiversité, la direction générale de la santé, le Laboratoire national de métrologie et d'essais. Le rapport final sera adressé au directeur de l'eau et de la biodiversité, au directeur général de la santé et au directeur général des entreprises.

Si l'expérimentation est concluante, la réglementation pourrait être modifiée pour intégrer le nouveau paramètre comme équivalent au paramètre DBO5 dans l'arrêté du 21 juillet 2015.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question à la journaliste Dorothée Laperche

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

SOFREL DL4W : data loggers IoT 4G M2M pour la performance des réseaux d'eau LACROIX - Environment
Mesure de siccité des boues - Micro-Polar LB566 BERTHOLD FRANCE SAS