En France, la feuille de route "Ecotech 2012" lancée en 2008 en faveur des éco-industries se poursuit. Les objectifs devraient être maintenu par le nouveau gouvernement. Le Comité de suivi se réunira très certainement à la fin de l'année.
"La feuille de route "Ambition Ecotech" n'est pas remise en cause avec le nouveau gouvernement", assure Catherine Larrieu, chef de la délégation au développement durable auprès du ministère du développement durable et de l'énergie. Enjanvier, le ministère a présenté sa feuille de route qui liste les 87 mesures qui devraient être mise en oeuvre dès cette année dont un nouvel appel à projets doté de 10 millions d'euros pour soutenir les éco-industries.
Un rapport publié en 2010, du Commissariat général au développement durable, avait identifié 18 filières stratégiques notamment dans les technologies vertes, la préservation de l'environnement (traitement de l'eau et des déchets, lutte contre les pollutions, etc.), les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique.
"Le rapport de 2010 établissait des éléments d'analyse stratégique d'intérêt et de potentiel des différentes filières : c'est sur la base de ce travail qu'un certain nombre de priorités avaient été posées et déclinées par les propositions Ambitions Ecotech, explique Catherine Larrieu, dans les prochains mois, nous devrions réactualiser ces données compte tenu de l'évolution de certains secteurs : la feuille de route n'a pas été conçue comme définitive".
Outre l'appel d'offres, la feuille de route prévoit une "quinzaine d'actions phares" associant des partenaires publics et privés pour favoriser la croissance des éco-industries. "Ces actions permettront de lever des freins, de faire évoluer le cadre réglementaire quand cela est nécessaire, d'accompagner les entreprises dans leurs initiatives communes", expliquaient les ministres en janvier. Au mois de juin, le Cosei s'est réuni pour établir un point sur l'avancement des actions. Selon, la chef de la délégation au développement durable, les ¾ des mesures sont d'ores et déjà engagées.
Pour celles qui n'ont pas pu démarrer, le groupe devrait faire un état des lieux pour identifier les freins. Pour l'instant, aucune date n'est fixée. Initialement, le comité devait toutefois se réunir fin novembre 2012, dans la dynamique du salon Pollutec. Certains sujets ont déjà été discutés dans le cadre de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre notamment la question des filières du solaire et de l'éolien en difficulté.
Dorothée Laperche
© Tous droits réservés Actu-Environnement
Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur.
Retrouvez le dossier "Green business"
à la une du n° 318
Acheter ce numéro
S'abonner