Pourquoi la qualité de l'eau de la Seine n'a pas permis de maintenir les épreuves de natation des 19 et 20 août, prévues notamment pour tester les dispositifs en amont des Jeux olympiques ? A cette question, les organisateurs n'ont pas encore toutes les réponses. « La Ville de Paris et la préfecture d'Île-de-France ont mené un ensemble d'investigations pour déterminer les causes de la dégradation de la qualité de l'eau dans la Seine, a indiqué le service communication de la ville. A ce stade, l'hypothèse privilégiée est celle du dysfonctionnement d'une vanne du réseau d'assainissement située au niveau du pont de Tolbiac. »
L'objectif de rendre la Seine compatible avec des baignades n'est pas nouveau. Des moyens et de nombreux chantiers ont toutefois été lancés pour y parvenir en 2024 à l'occasion des épreuves des Jeux olympiques.
Un défi au regard de certains résultats de la qualité de l'eau établi en 2019. En cause notamment : les déversements d'eaux usées non traitées lors d'épisodes d'orages. « L'annulation des 4 et 5 août est venue rappeler le lien très fort entre conditions météo et qualité de l'eau de la Seine, a ainsi noté le service communication de la ville. C'est un sujet qui est au cœur du plan baignade. L'an prochain, deux grands ouvrages de rétention des eaux pluviales seront en service, et permettront de limiter grandement l'impact des épisodes pluvieux (Austerlitz et Collecteur VL8 dans le Val-de-Marne) ». En attendant la mise en œuvre de ces ouvrages, les organisateurs s'efforcent d'identifier les points de fragilité. « Les investigations se poursuivent pour comprendre l'enchaînement des évènements et déterminer des mesures à prendre afin de garantir la parfaite qualité de l'eau pour la tenue des épreuves en 2024 », a précisé le service communication de la ville.