Elle se donne l'ambition de détenir, à l'horizon 2012, 1 000 MW de capacité installée en énergie éolienne en Europe, dont environ 50 % en France.
La société sera détenue à 49% par GDF et à 51% par Maïa Sonnier, entreprise lyonnaise dont l'activité historique est l'ingénierie et la construction d'ouvrage technique. Depuis 2001, elle a développé une filière Energies Nouvelles qui détient et exploite à ce jour quatre parcs éoliens représentant une puissance installée globale de 48 MW. Par ailleurs, elle développe plusieurs projets en France à hauteur de 550 MW.
Ce partenariat vise à répondre à l'objectif de Gaz de France de détenir, à l'horizon de 2012, des centrales de production d'électricité à partir de sources d'énergie renouvelable totalisant 10 % de la capacité électrique du Groupe en Europe, en privilégiant le développement dans l'éolien terrestre.
En 2012, la production des parcs éoliens européens de Maïa Eolis devrait être de l'ordre de 2,3 TWh, estime Gaz de France dans un communiqué. Cette production, représente l'équivalent de la consommation d'électricité annuelle d'environ 300 000 foyers.
Leader dans le gaz naturel, Gaz de France est résolu à s'engager fortement dans le développement des énergies renouvelables pour lesquelles nous avons de grandes ambitions que nous concrétisons, dès aujourd'hui, dans l'éolien, a indiqué Jean-François Cirelli, Président Directeur Général de Gaz de France à l'occasion de la signature de cet accord. Notre partenariat avec Maïa Sonnier nous permettra de détenir 1000 MW de capacité en énergie éolienne. C'est un pas important vers notre objectif de réaliser 10 % de notre production d'électricité à partir d'ENR, a-t-il ajouté.
Cet accord reste toutefois soumis à l'approbation du conseil d'administration de Gaz de France. La société devrait être opérationnelle à la fin 2006, sous réserve d'obtention des autorisations.