Un arrêté, publié au Journal officiel du 3 septembre, vient fixer la liste des pathologies conduisant, pour les patients en autotraitement, à la production de déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI) perforants.
Ces pathologies sont les suivantes : acromégalie, algies vasculaires de la face et migraines, anémie secondaire à l'insuffisance rénale chronique, choc anaphylactique, déficits immunitaires traités par immunoglobulines par voie sous-cutanée, diabète, dysfonction érectile d'origine organique, hémophilie sévère A et B, hépatites virales, infection à VIH, infertilité ovarienne, insuffisance rénale chronique, insuffisance surrénale aiguë, maladie de Parkinson, maladie veineuse thrombo-embolique, maladies auto-immunes, ostéoporose post-ménopausique grave, retard de croissance de l'enfant et déficit en hormone de croissance.
Cet arrêté est pris en application du nouveau dispositif de responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les DASRI, créé fin juin par décret et dont l'entrée en vigueur est prévue le 1er novembre prochain.