
La présidence de l'Autorité environnementale nationale (Ae) était occupée depuis six mois à titre intérimaire par Alby Schmit, après le départ de Philippe Ledenvic en novembre 2022. Par un arrêté du 21 juillet, le ministre de la Transition écologique a nommé Laurent Michel à ce poste pour cinq ans, avec une période probatoire de six mois.
Ingénieur général des mines, diplômé de l'École polytechnique, M. Michel a occupé de nombreux postes dans les directions régionales de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (Lorraine, Languedoc-Roussillon, Nord-Pas-de-Calais, Midi-Pyrénées) ou dans des écoles des mines entre 1991 et 2006. Nommé ensuite à la tête de la direction générale de la Prévention des pollutions et des risques (DGPR) au ministère de la Transition écologique, il devient directeur général de l'Énergie et du Climat (DGEC) en 2012. Poste qu'il a occupé jusqu'en juillet dernier, remplacé par Sophie Mourlon.
« L'Ae a fait la démonstration de son indépendance (…). Je pense que cette indépendance est structurelle, car liée à sa collégialité : si ses 17 membres se serrent les coudes et sont solidaires pour dire ce qu'il y a à dire, le président n'a de toute façon pas beaucoup de marge de manœuvre », avait expliqué Philippe Ledenvic à Actu-Environnement au moment de son départ. Reste à voir si Laurent Michel conçoit le poste à la tête de cette instance, chargée de donner des avis sur les évaluations des impacts des grands projets et programmes sur l'environnement, de la même façon que son prédécesseur.