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Actu-Environnement

Le Cerema mesure les particules fines des navires du port de Bordeaux

Transport  |    |  F. Gouty

Le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema) lance, en ce mois de septembre, sa première campagne de mesure dans le cadre de son projet CapNavir (pour caractérisation des particules fines issues de la navigation fluviale ou maritime). Ce dernier, lauréat de l'appel à projets Cortea en 2019, est piloté par l'antenne Cerema Hauts-de-France et financé par l'Agence de la transition écologique (Ademe).

Cette campagne de plusieurs semaines concerne la mesure en masse des particules fines s'échappant des navires voguant le long de la Garonne. Les berges du fleuve seront ainsi équipées de capteurs et de ministations météo (afin de comparer chaque mesure avec les conditions locales), gérés par le laboratoire d'aérologie du CNRS Toulouse et la société suisse Particle Vision. « Le projet se focalise sur les particules non encore réglementées, à savoir les PM1, mais aussi plus largement sur les PM2,5, la finalité étant l'amélioration de la qualité de l'air liée à ces particules fines qui ont un impact en termes de santé publique », explique le Cerema dans un communiqué.

Cette première campagne de mesure – équipant le pont Jacques-Chaban-Delmas du grand port maritime de Bordeaux – sera complétée ultérieurement par une mesure en nombre des mêmes particules, ainsi que du dioxyde de soufre (SO2) (déjà objet, comme les oxydes d'azote (NOx), d'une régulation internationale dictée par l'Organisation marine internationale), au plus près du panache de fumée des navires. « Même si la contribution du transport maritime à la pollution atmosphérique nationale est faible en comparaison au secteur routier, l'intérêt est grandissant d'une connaissance plus approfondie de la caractérisation des particules (tailles, composition chimique) et de leur contribution sur la qualité de l'air des zones portuaires urbaines particulièrement, au plus proche des populations exposées », conclut le Cerema.

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