Selon le nouvel indicateur de suivi de la pollution lumineuse de l'Observatoire national de la biodiversité, 85 % du territoire métropolitain est exposé à un niveau élevé de pollution lumineuse. C'est bien sûr dans les grandes agglomérations que se concentrent les plus forts taux de luminosité du fait des lumières intérieures et extérieures des habitations et bâtiments, de la signalisation aérienne et maritime, ainsi que de l'éclairage public. Les panneaux publicitaires lumineux y participent.
Si la loi Climat et résilience n'a pas donné aux maires le pouvoir de les interdire, le gouvernement met en consultation un projet de décret visant à obliger leur extinction la nuit. Les publicités lumineuses devront ainsi être éteintes sur tout le territoire entre 1 heure et 6 heures du matin. Une exception demeure pour celles installées sur l'emprise des aéroports et sur le mobilier urbain affecté aux services de transport durant les heures de fonctionnement de ces services. Cette mesure harmonise les règles applicables alors que jusqu'à présent les grandes unités urbaines devaient élaborer un règlement local de publicité si elles souhaitaient poser des règles d'extinction.