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La fondation Bloomberg et la Ville de Paris s'attaquent aux particules ultrafines

Transport  |    |  F. Gouty
Actu-Environnement le Mensuel N°418
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°418
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Lors d'une récente visite à la nouvelle Académie du climat, installée depuis début septembre dans l'ancienne mairie du IVe arrondissement de Paris, la maire Anne Hidalgo et Michael Bloomberg, en qualité d'envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ont annoncé renouveler leur partenariat. Celui-ci, noué en 2019, se consacre à financer la lutte contre la pollution de l'air dans la capitale française. La fondation Bloomberg Philanthropies et la Ville de Paris ont ainsi confirmé le lancement d'une nouvelle campagne de mesure et de sensibilisation.

Le programme de mesures, mené par l'Association de surveillance de la qualité de l'air en Île-de-France, Airparif, se concentrera sur les particules ultrafines dans « des sites stratégiques de la capitale ». Pour rappel, les particules ultrafines (PUF, ou PM0,1) sont les poussières les plus petites émises, notamment, par les pots d'échappement des véhicules à moteur. D'une taille inférieure à 0,1 micron (100 nanomètres), les PM0,1 ne sont pas réglementées et autant surveillées que les PM10 ou PM2,5, de tailles supérieures.

« L'étude permettra d'aller beaucoup plus loin que les travaux existants dans la compréhension des caractéristiques et des sources de ces polluants émergents, déclarent la Ville de Paris et Bloomberg Philanthropies dans un communiqué. L'objectif étant à la fois de mieux connaitre leurs effets sur la santé dans un contexte d'évolution prochaine des recommandations de l'OMS et, de ce fait, de pouvoir éclairer les politiques publiques à mettre en place. » Cette nouvelle campagne de mesures fait suite à une première étude, ciblant le dioxyde d'azote (NO2) dans les établissements scolaires parisiens. Elle bénéficiera, qui plus est, d'une collaboration des villes de Bruxelles et de Londres pour apporter des éléments de comparaison. Airparif en publiera les résultats en « open data ».

Par ailleurs, l'association Les Petits Débrouillards organisera des mesures citoyennes, à l'aide de microcapteurs d'Airparif, dans le cadre d'ateliers pédagogiques. Financés par le budget participatif parisien « lutter contre les pollutions », ces derniers seront destinés aux élèves de primaires et de collèges, mais aussi au grand public.

Réactions1 réaction à cet article

Un truc étrange découvert par une jeune scientifique du CNRS, c'est que ces particules ultrafines perturbent la formation des nuages donc de la pluie, donc une grande ville hyperpollueuse avec sa banlieue proche aurait un régime de pluie plus faible, celle si utile pour dépolluer.

Je n'arrive toujours pas à m'expliquer le très faible équipement en île de France en voitures gpl, les bus, le gnv reste relativement courant, quid des fourgons et camions de moins de 20 tonnes.?

pemmore | 27 septembre 2021 à 19h42 Signaler un contenu inapproprié

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