L'américain General Electric (GE) a finalisé le 2 novembre le rachat des activités énergie du groupe français Alstom (Power et Grid) pour un montant d'environ 12,4 milliards d'euros (1) . En juin 2014, le conseil d'administration d'Alstom avait donné son feu vert à l'offre de GE.
Cette vente permettra à Alstom d'investir environ 2,4 milliards d'euros dans trois co-entreprises avec GE dans "les réseaux électriques, les énergies renouvelables et les turbines nucléaires dans le monde et à vapeur en France", a précisé Alstom dans un communiqué. Une partie de la vente (dans une fourchette de 3,2 à 3,7 milliards d'euros) devrait revenir aux actionnaires.
Alstom est désormais "entièrement recentré sur le transport ferroviaire". La transaction inclut également son acquisition de l'activité de signalisation ferroviaire de GE pour un montant d'environ 700 millions d'euros.
En septembre dernier, la Commission européenne avait validé l'opération. GE s'attend à "3 milliards de dollars de synergies au bout de cinq ans", a-t-il indiqué dans un communiqué.
En juin 2014, l'Etat s'était donné 20 mois à partir de la finalisation de l'opération pour acquérir jusqu'à 20% du capital d'Alstom sur le marché ou auprès de Bouygues, actionnaire du groupe à près de 30%.
"Aujourd'hui est un jour clé dans l'histoire d'Alstom. Nous avons, avec General Electric, conclu un accord ‘gagnant/gagnant', qui protège les intérêts des salariés et des clients des activités Energie, tout en renforçant la position d'Alstom dans le secteur ferroviaire", a déclaré Patrick Kron, Président directeur général d'Alstom.
Début 2016, Patrick Kron sera remplacé par Henri Poupart-Lafarge, président d'Alstom Transport.