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La surpêche touche encore 21 % des populations de poissons sur les côtes françaises

Selon le nouveau bilan de l'Ifremer, 21 % des poissons pêchés et débarqués dans les ports français proviennent de populations surexploitées. La situation en Méditerranée reste préoccupante.

Infographie  |  Biodiversité  |    |  F. Roussel
La surpêche touche encore 21 % des populations de poissons sur les côtes françaises
Actu-Environnement le Mensuel N°412
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°412
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Quatrième pays en termes de volume de poissons capturés en Europe (400 000 tonnes), la France mise sur les scientifiques de l'Ifremer pour assurer la surveillance de l'état des populations de poissons. L'institut vient de publier son bilan annuel et première constatation : l'objectif premier de la politique commune de la pêche (PCP) qui vise 100 % des populations pêchées au niveau du rendement maximum durable en 2020 n'est pas atteint. Pas plus que l'objectif de la directive-cadre Stratégie pour le milieu marin (DCSMM) qui préconise le retour au bon état écologique de l'ensemble des populations halieutiques.

En 2020, 47 % des volumes de poissons pêchés en France sont issus de populations en bon état et 13 % de populations en cours de reconstitution. Un taux global en nette amélioration depuis 10 ans mais quasi-simlaire à 2019. Mais la surpêche touche encore 21% des populations, et 2 % sont considérées comme « effondrées ». La proportion des populations en bon état varie en fonction des façades entre 35 et 65 %, à l'exception de la Méditerranée pour laquelle cette proportion est très faible.

Les connaissances halieutiques en Méditerranée demeurent lacunaires et la majorité des populations de poissons ne font pas l'objet d'un suivi scientifique. Pour celles qui sont évaluées, bien que les derniers chiffres fassent état d'un début d'amélioration, les populations de poissons restent très fortement surexploitées avec encore 75 % des communautés de poissons de Méditerranée et de Mer Noire considérées en surpêche en 2019. En France, seuls 39 % des débarquements méditerranéens sont issus de populations évaluées. Cela représente 8 populations évaluées sur 274 espèces débarquées. Néanmoins, ces espèces sont de bons marqueurs des principales communautés exploitées par les pêcheurs.

Réactions2 réactions à cet article

Ces évaluations me paraissent extrêmement optimistes, lorsque je considère les iles de Ré et d'Oléron l'immense majorité des pêcheurs à la ligne ont rangé leur matériel tant le poisson est désormais inexistant ! ils disent qu'il n'y a plus rien et c'est d'ailleurs la même chose sur l'estran à marée basse, il y a 30 ans il était foisonnant de vie, maintenant c'est le désert et malgré cela toujours les mêmes fouineurs prêts à tout retourner et perturber pour une maigre pitance pitoyable !

Raisonnable | 15 février 2021 à 11h25 Signaler un contenu inapproprié

Si le golfe de gascogne restait comme il y a longtemps réservé aux pècheurs français, ils iraient pas ratisser ce qui reste.
Quand aux sardines et anchois, ces poissons traditionnels depuis que les Arabes ont appris aux Croixdeviots à tisser les mailles, ils ont quasiment disparu, merci l'Europe.
La fameuse sardine à l'huile de Croix de Vie, la type 5, 5 dans la boîte, avec du beurre salé, un délice.
Regardez les Espagnols et les Marocains: 3 dans la boîte, Berk, même le chat n'en veut pas, faut pas acheter ça.

pemmore | 15 février 2021 à 18h56 Signaler un contenu inapproprié

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