Le loup poursuit son expansion spatiale sur le territoire national mais avec une croissance moindre que l'année précédente. Telle est la conclusion du bilan estival effectué par le réseau Loup-Lynx et dévoilé, le 27 janvier, par l'Office français de la biodiversité (OFB).
Ce bilan recense 97 zones de présence permanente (ZPP) du canidé, dont 80 meutes. Cinq nouvelles zones ont été identifiées entre mai et octobre 2019 : La Raye (Drôme), Aravis (Savoie, Haute-Savoie), Roubion-Saou (Drôme), Dracénie (Var) et Vénéon (Isère). « La progression du nombre de meutes est attestée sur les franges de l'aire de distribution alpine et provençale », indique le bilan.
Le réseau constate cependant un léger recul du nombre d'indices de présence du loup. Plusieurs zones alpines, notamment dans le Vaucluse, les Alpes de Haute-Provence, les Alpes-Maritimes et la Savoie, ne comptent que « très peu, voire aucun indice recensé » lors de ce bilan. « La diminution du nombre d'indices collectés ainsi que l'augmentation significative des tirs dérogatoires (…) nécessitent une vigilance particulière afin d'évaluer l'état de conservation de l'espèce », indique le réseau. L'année dernière, le Gouvernement a autorisé une augmentation du taux de prélèvement de l'espèce pouvant aller jusqu'à 19 % de la population. Une autorisation reconduite pour 2020.