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Actu-Environnement

Un microcrédit « véhicules propres » pour les ménages à faibles revenus

Transport  |    |  L. Radisson

Le ministre chargé des transports, Jean-Baptiste Djebarri, a lancé mercredi 17 mars le microcrédit « véhicules propres » pour les ménages à faibles revenus annoncé à l'automne.

Les ménages éligibles sont ceux dont les capacités de remboursement sont jugées suffisantes mais qui n'ont pas accès aux crédits distribués par les réseaux bancaires classiques. Le crédit, garanti à 50 % par l'État, est adapté aux revenus et peut atteindre 5 000 euros. Son remboursement peut être étalé sur une période maximale de cinq ans. Les ménages intéressés doivent s'adresser à un service d'accompagnement social.

Les véhicules éligibles au dispositif sont des véhicules neufs ou d'occasion répondant aux mêmes critères que la prime à la conversion : voitures particulières et camionnettes électriques ou hybrides rechargeables, voitures particulières et camionnettes thermiques classées Crit'Air 1 dont le taux d'émission est inférieur à 132 gCO2/km, véhicules à deux ou trois roues et quadricycles à moteur électrique.

Le microcrédit est cumulable avec le bonus écologique et la prime à la conversion. « Par exemple, sur le territoire de la métropole du Grand Paris, pour l'achat d'un véhicule électrique ou hybride rechargeable, vous pouvez bénéficier jusqu'à 19 000 € d'aides, auxquelles s'ajoutent les 5000 € du microcrédit véhicules propres », illustre le ministère de la Transition écologique.

Le dispositif ne fait pas consensus. Le Réseau Action Climat (RAC) émet plusieurs critiques : système trop éloigné du prêt à taux zéro garanti par l'État qu'avait suggéré la Convention citoyenne pour le climat, budget alloué insuffisant, difficulté d'accès et taux d'intérêt très variables selon les territoires et les organismes prêteurs.

Réactions7 réactions à cet article

La fin de l'article est tout de même édifiante : "vous pouvez bénéficier jusqu'à 19 000 € d'aides, auxquelles s'ajoutent les 5000 € du microcrédit véhicules".... 24.000€ d'aides! C'est énorme. A force de banaliser et de considérer la voiture comme un bien de consommation lambda, n'aurait-on pas oublié que les salaires n'augmentent pas aussi vite que le prix des véhicules? Peut être serait-il intéressant pour tout le monde de rétablir ou d'intensifier une offre de transports collectifs, notamment en périphérie des (futures) ZFE et dans les campagnes.

nimb | 18 mars 2021 à 12h01 Signaler un contenu inapproprié

Ce qu'ils ne disent pas c'est l'aide n'est pas linéaire mais plus faibles sur les voitures bon marché exemple Dacia chères genre Tesla.
Quid du GPL y a t'il eu des contrôles pour voir ce qui sort du pot d'échappement par grande pollution puisque constituée de co2 et de vapeur d'eau (40 %) les polluants aspirés sont t'ils détruits par la combustion au gaz puis le pot catalytique?
En quelque sorte est-ce que l'air sort plus propre ce que ne fait pas l'électrique?
Ce qui en ferait les nettoyeuses de l'air des villes.

pemmore | 18 mars 2021 à 13h43 Signaler un contenu inapproprié

produire un véhicule électrique demande beaucoup plus d’énergie, et émet deux fois plus de gaz à effet de serre que de produire un véhicule thermique, du fait de la production de sa batterie et de sa motorisation
La quasi totalité des batteries sont produites en asie a partir du charbon comme énergie électrique;
Personne ne parle des conséquences de la fabrication des batteries : intoxication et eutrophisation des réserves d’eau douce, artificialisation et perte de biodiversité, toxicité pour les humains,
pollution radioactive, occupation des terres agricoles
l’omission des conséquences liées à la production de l’électronique est quasi-systématique.
les émissions de NOx, SO2 et particules de la production des véhicules électriques sont 1,5 à 2 fois supérieures à celles des véhicules thermiques. Les conséquences en matière de pollution des sols et des eaux sont doublées, voire triplées [7], principalement par l’extraction et l’affinage des métaux et la production électronique.

En conclusion le véhicule propre risque de salir encore plus grâce aux aides d'un état défaillant dans tout les domaines.

ouragan | 18 mars 2021 à 22h14 Signaler un contenu inapproprié

le message d ouragan résume parfaitement la situation j' ajouterai que la production d' EDF est nucléaire à plus de 80 pour cent et qu'on multiplie,en plus des véhicules plus ou moins utilitaires, des gadgets récréatifs,tels que paddle,surf,et toutes sortes d'objets connectés qu'il faut bien recharger alors qu'en période de froid on nous demande de réduire notre consommation électrique!

MNM | 20 mars 2021 à 09h59 Signaler un contenu inapproprié

Pour l'instant on n'a pas encore envisagé un système logique: automobile batterie électricité à consommer de façon variable en fonction du vent et du soleil puis subvenir dans le cas d'un usage très local au renflouement des tensions électriques (pointes).
La consommation malgré tout des voitures électrique semble peu élevée, avec 15 kw, juste la conso d'un radiateur de chambre, on fait 100 km.
C'est peut être leur calcul : on pousse à l'isolation on gagnera 30 kw par jour pour que les deux aillent taffer

pemmore | 21 mars 2021 à 23h49 Signaler un contenu inapproprié

Pour rebondir sur ce que vous suggérez, pemmore, je fais surtout le constat, comme MNM, qu'il ne faudrait surtout pas restreindre quoique ce soit, c'est à dire ne pas restreindre les déplacements, le chauffage, l'électricité essentielle du domicile et surtout "du reste".
Pourtant, il y a, à mon sens, de bonnes marges de manoeuvres à économiser , à commencer par ne pas utiliser sa voiture, fût-elle électrique, pour aller à moins de 1 km de son domicile (exemple non exhaustif mais tellement vécu). Ou renoncer à un assistanat électrique tous azimuts : portall électrique, volets électriques, vélos électriques, paddles, et j'en passe.... nos organismes seraient-ils devenus si vieillis qu'on ne puisse rien faire sans se faire assiter (électriquement)?

nimb | 22 mars 2021 à 09h53 Signaler un contenu inapproprié

@Nimb,
c'est vrai qu'on a trop pris l'habitude de l'électricité une énergie propre et abondante, je regardais cette semaine la constrution du barrage de Serres Ponçon, les employés pris pour des héros.
Depuis dans plein de familles la facture d'électricité est la 1ère dépense du ménage.
On pinaille quand même pour les économies et la capacité des gens de se débrouiller.
J'ai installé moi-même ma pompe à chaleur il y a 10 ans, préchargée ça restait tout de même un travail de pro et à 2.
C'est du Chinois vendu par millions d'exemplaires, c'est du fiable, et 240 € pour 3 kw, (le voisin a fait montér un bazar français, pannes sur pannes).
Maintenant ce que cherche et hyper rare c'est une pompe à chaleur monobloc de puissance plus petite, 2 kw de chaleur environ qui s'accroche au mur comme un grille pain et évacue le froid par 2 trous diamêtre 70/110 fait à la perforatrice.
La c'est à la portée de tout le monde pas besoin de spécialiste et le peu de chaleur fait par les moteurs n'est pas perdu.
Par rapport à un grille pain la conso serait réellement divisée par 3.
Une subvention directe ou indirecte du gouvernement et tout le monde est content.

pemmore | 22 mars 2021 à 12h08 Signaler un contenu inapproprié

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