Réunis à Nagoya (Japon) en marge de la dixième Conférence des Parties (COP 10) à la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) (1) , plus de 260 maires et autres représentants des autorités locales issus de 70 pays ont adopté le 26 octobre, un plan d'action pour la protection de la biodiversité dans les agglomérations pour la période 2011-2020.

Ce plan, adopté lors du Sommet sur les Villes et la biodiversité 2010 (City Biodiversity Summit ) vise notamment à créer un indice de la diversité biologique en milieu urbain.''Il s’agit par exemple de connecter les espaces verts intra-muros ou de créer des liaisons avec les forêts périurbaines et la campagne environnante (trames vertes et bleues)'', a expliqué Natureparif, l'agence régionale pour la Nature en Ile-de-France qui a salué l'initiative. Les villes de Grande-Synthe (Capitale française de la biodiversité 2010), Montpellier, Paris ainsi que la Région Ile-de-France se sont également ''réjouies".

D'après Natureparif, ce plan ''qui s'inscrit plus globalement dans la lutte contre le changement climatique, prévoit notamment de mettre en œuvre des recommandations et des actions de préservation de la biodiversité à l’échelle locale, de développer des indicateurs locaux permettant d’évaluer l’évolution de la biodiversité'' et enfin ''de travailler aux côtés des Etats à la mise en place de bonnes pratiques pour la gestion de la diversité biologique''.

En revanche, les négociations interétatiques bloqueraient à Nagoya sur l’accès et le partage des ressources génétiques issues de la nature dans les pays en développement, a indiqué l'agence.