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Actu-Environnement

Décharge sauvage de Carrières-sous-Poissy : la « mer de déchets » change de visage

La première étape du nettoyage de la plus grande décharge sauvage d'Île-de-France a débuté en janvier dernier. Soixante-cinq pour cent des déchets seront traités d'ici fin juillet. Le nettoyage total de la plaine est prévu pour la fin 2020.

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  R. Pernot
Actu-Environnement le Mensuel N°406
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°406
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Situé sur les communes de Carrières-sous-Poissy, Triel-sur-Seine et Chanteloup-les-Vignes, cette gigantesque décharge sauvage avait fait parler d'elle en 2018 suite au cri d'alarme lancé par des riverains auprès des pouvoirs publics.

Ils auront finalement été entendus : le département des Yvelines a pris la décision de prendre en charge la réhabilitation de la zone. Plus de la moitié des déchets a déjà été prélevée.

Pour trier les 26 000 tonnes estimées sur le site, une plateforme de tri a été installée sur place afin de séparer les différents flux de matières.

L'amiante, présente en masse sur la zone, est diagnostiquée en amont et extraite par une équipe spécialisée. Pas moins de 600 tonnes de l'isolant cancérigène ont déjà été collectées et, selon les estimations, il en resterait encore 300 tonnes.

Pour Claire Marlaud, chef de projet pour le département des Yvelines, « Il y a autant d'amiante parce que la majorité des déchets ont été apportés par des gens qui travaillent dans le BTP. C'est le moyen le moins cher et le plus efficace pour se débarrasser de déchets de chantier. »

Une fois la plaine nettoyée, le département prévoit de la transformer en zone naturelle protégée et d'y créer des activités ayant pour objectif de promouvoir la filière bois.

Réactions5 réactions à cet article

Ces Parisiens restent encore les champions du monde de la pollution, le dépotoir en province n'existe plus depuis 30 ans, c'est en réalité un pays du tiers monde avec sa faune, ses encombrements de voitures sa pollution, son incapacité à gérer le covid.
On devrait faire comme le Brésil, l'Australie les états-unis, et autres se choisir un lieu bien central pas pollué comme capitale, Huriel dans le Bourbonnais c'est vers Montluçon.

pemmore | 17 juillet 2020 à 10h53 Signaler un contenu inapproprié

"Le dépotoir en province n'existe plus depuis 30 ans" ?! Cherchez un peu mieux, pemmore, vous passez de toute évidence à côté de singulières trouvailles ! Je crains aussi que vous n'idéalisez aussi à outrance la province (où je vis également, je précise). Car il y en a malheureusement encore bien trop, certaines encore actives, beaucoup d'autres recouvertes d'un pudique linceul de terre pour cacher les "trésors" qu'elles contiennent dans l'espoir de les faire oublier. Et certaines ont peu ou prou la taille de cette décharge du 78.
Pour en revenir à celle-ci, comment les artisans qui l'ont alimenté n'ont-ils pas été inquiété ? 26 000 tonnes, ça fait tout de même quelques rotations de camions et fourgons et c'est visible pour qui veut bien s'en donner la peine... Ca fait aussi pas mal de particuliers et d'entreprises floués d'avoir payé une élimination des déchets qui n'en est pas une.
Sans compter les artisans qui font cramer de temps à autre les chutes de fils électriques pour en récupérer le cuivre et tous les autres qui brûlent du bois traité, des plastiques, des pneus, des chutes d'isolants, etc. pour ne pas avoir à en payer l'élimination légale. De la petite délinquance environnementale au quotidien, d'autant mieux tolérée qu'il y a de la crise économique dans l'air (le si commode prétexte que voilà !).

Pégase | 17 juillet 2020 à 17h14 Signaler un contenu inapproprié

C'est en France?

Bidule | 22 juillet 2020 à 23h08 Signaler un contenu inapproprié

Pégase, personne ne paye pour l'élimination des déchets lors des chantiers chez les particuliers car, dans la négociation du prix, c'est la première chose qui "saute".
Une solution serait: caméras ou rondes, identification des apporteurs sauvages, remontée vers les donneurs d'ordre, amendes proportionnelles à la pollution.
C'est de l'écologie active et efficace qu'on a besoin, pas d'incantations ni de prêtres ou curés à la Hulot et cons-sorts...
Excellent élé !

Albatros | 23 juillet 2020 à 14h54 Signaler un contenu inapproprié

C'est vrai que j'ai une tendance à mélanger ma région et le reste de la France, il y a en gros une déchèterie pour 2 villages.
En Sarthe, en Vendée ou je passe, chaque déchèterie récupère les gravats, l'entrée est gratuite, bien sur il y a encore quelques imbéciles qui mettent leurs déchets n'importe ou, le risque d'amendes les calment vite, ils ont coincé par hasard il y a quelques semaines une famille, en plus de la prune ils ont du tout recharger sous les rires des passants.
Les gravats sont broyés et passent à l'usine à béton donc acte stupide.
Quand à faire ça dans la forêt domaniale,R.633-6 du code pénal piéton 450€ voiture,61-1 du Code forestier et 635-8 du Code pénal.
1500€ confiscation du véhicule,suspension du permis de conduire, dommages et intérêts, professionnel deux ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende (amende X 5 pour les personnes morales) (art. L541-46 4° du code de l'environnement).
Dommage ça s'applique pas partout, chez un particulier par exemple.

pemmore | 27 juillet 2020 à 12h42 Signaler un contenu inapproprié

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