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Nucléaire : la prolongation de certains réacteurs pourrait éviter une saturation des capacités de stockage

Risques  |    |  F. Gouty
Nucléaire : la prolongation de certains réacteurs pourrait éviter une saturation des capacités de stockage

À son tour, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) « prend note » de la prolongation d'activités des usines de retraitement d'Orano de Marcoule (Gard), surnommée Melox, et de La Hague (Manche). Et, plus exactement, de leurs capacités d'entreposage. « La saturation des capacités d'entreposage de combustibles usés n'interviendrait désormais qu'à l'horizon 2040 », a-t-elle conclu à la suite d'une audition, le 11 avril, de Cédric Lewandowski, directeur exécutif d'EDF et directeur du parc nucléaire thermique, et de Nicolas Maes, directeur général d'Orano.

Jusqu'à présent, la saturation des capacités d'entreposage de La Hague et de Marcoule était « envisagée avant 2030 », sur la base de l'actuelle Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Celle-ci prévoit la fermeture de douze réacteurs de 900 mégawatts (MWe) entre 2025 et 2035 (en plus des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim, déjà mise à l'arrêt). Ces réacteurs consomment une partie du combustible MOX (ou mélange d'oxydes), produit par les deux usines en question à partir du combustible standard usé par le parc nucléaire. Leur arrêt pourrait entraîner une saturation des piscines de stockage de La Hague en combustibles usés inutilisables par le reste des centrales nucléaires en activité. Leur prolongation, suivant la nouvelle politique nucléaire engagée par le président de la République, Emmanuel Macron, depuis le discours de Belfort, début 2022, devrait éviter cette situation. C'est en tout cas ce qu'ont laissé entendre à l'ASN les deux auditionnés. D'autant que le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a également acté l'extension de l'exploitation des deux usines au-delà de 2040.

Malgré tout, « si les inventaires de combustibles usés à entreposer paraissent ainsi stabilisés pour environ dix années supplémentaires, les marges disponibles dans les piscines du site de La Hague restent durablement limitées, pointe l'ASN. La mise en place de parades restituant de telles marges, en l'attente de la mise en service de nouvelles capacités d'entreposage sous eau, doit être considérée comme une priorité de premier ordre par les exploitants concernés ».

Réactions1 réaction à cet article

et la France ne donne jamais le prix global du nucléaire ni le rendement énergétique global qui est catastrophique !
la fission nucléaire est obsolète , si le nucléaire avait un avenir ce serait la fusion par laser mais elle n'est pas rentable non plus ...

laurent | 26 avril 2024 à 07h11 Signaler un contenu inapproprié

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