Reçues le 14 Janvier par un conseiller technique de Xavier Bertrand, les associations porteuses du Grenelle des ondes (Robin des toits, Familles rurales, la Confédération syndicale des familles, Priartem et Agir pour l'environnement) devraient être reçues le 25 janvier au ministère de l'Ecologie. Celles-ci demandent à ce que soit reconnue ''la controverse scientifique'' autour du développement de la téléphonie mobile et qu'un message clair soit adressé aux femmes enceintes et aux enfants. ''La réponse officielle des ministres nous sera communiquée début mars 2011'', indique le communiqué de presse commun.
Si elle reconnaissent quelques avancées, comme la mise en place d'une taxe spécifique prélevée sur les affectataires de fréquences pour financer la recherche et la prise de mesures, la loi de juillet 2010 qui interdit la commercialisation de téléphones portables pour les moins de six ans, la publicité en faveur de l'usage des téléphones mobiles pour les moins de 14 ans, l'utilisation par les élèves du téléphone portable dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges, et rend obligatoire l'affichage lisible et en français sur tout appareil de téléphonie mobile à la vente sur le territoire national du débit d'absorption spécifique (DAS), les associations dénoncent un ''déni de risques''.
Les expérimentations sur l'exposition aux radiofréquences sont en cours
De son côté, Robin des toits publie un rapport d'étape du COMOP (comité opérationnel d'expérimentations sur les antennes relais) qui va mener des travaux sur l'exposition aux radiofréquences émises par les antennes relais de téléphonie mobile. Pour rappel, 29 sites et 28 communes ou communautés pilotes, répartis sur tout le territoire, ont été sélectionnés.
Pour chaque site d'expérimentation, les études sur la diminution de l'exposition comporteront trois grandes phases : un état des lieux de l'exposition aux radiofréquences ou ondes radioélectriques des antennes relais, de la couverture et de la qualité de service ; une évaluation de l'impact d'une diminution de la puissance des antennes relais et enfin des mesures de l'exposition et de la qualité de service rendus aux usagers lors d'une baisse réelle de la puissance des antennes durant une période de 2 à 3 jours.
Le CSTB, l'INERIS, ATDI et GET participeront à ces travaux. Début février, l'état des lieux du premier groupe d'expérimentation (Grenoble, Paris 14ème, Thiers, Kruth, Grand Champ, Courbevoie) sera achevé.