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Actu-Environnement

L'Onema et le Cemagref veulent améliorer la connaissance sur le fonctionnement des plans d'eau

Eau  |    |  R. Boughriet
L'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema) et l'Institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement (Cemagref) ont annoncé le 22 mars la création d'une équipe commune pour améliorer la connaissance sur le fonctionnement des 439 plans d'eau que compte la France dont ''84 % sont artificiels ou fortement modifiés'', ont souligné les deux organismes.

Selon l'Onema et le Cemagref, les données disponibles montreraient à ce jour que 16% de ces masses d'eau sont en bon état écologique (biologie, macropolluants dont nitrates, phosphore, …) et que 30 % sont en bon état chimique (concentration de substances chimiques ne dépassant pas les normes de qualité environnementale). Cependant, l'état qualitatif n'a pas pu être déterminé par manque de données dans respectivement 45 % des cas pour l'état écologique et 67% pour l'état chimique. ''Ce défaut de connaissance pour les plans d'eau est très supérieur à celui constaté pour les cours d'eau, qui bénéficient de plus longues chroniques de données'', expliquent les organismes qui entendent améliorer ces connaissances pour ''mieux comprendre le fonctionnement des plans d'eau et développer les outils permettant de mieux les gérer''.

Pour ce faire, l'Onema et le Cemagref mettent en place une équipe de 12 personnes dédiée à l'hydroécologie des plans d'eau, installée dans les locaux du Cemagref à Aix en Provence. Pendant quatre ans, ce groupe va se pencher sur quatre types d'actions : l'amélioration des connaissances sur le fonctionnement des plans d'eau ''en fonction de leurs caractéristiques naturelles et des pressions qu'ils subissent'', la mise au point de méthodes et d'outils nécessaires aux gestionnaires des plans d'eau, l'appui technique aux acteurs de terrain sur des opérations de gestion ''complexes notamment dans le cadre de restauration globale prenant en compte les équilibres chimiques, hydromorphologiques et biologiques'', enfin la diffusion et la valorisation des connaissances opérationnelles et des outils, ainsi que la formation des gestionnaires.

L'objectif est ''de produire les connaissances, manquantes qui sont nécessaires pour restaurer l'état des plans d'eau'' d'ici à 2015, conformément à la directive-cadre sur l'eau (DCE), ont souligné l'Onema et le Cemagref.

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