Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Gaz et hydrogène renouvelables : le Conseil européen adopte sa position

Les États membres ont adopté leur position sur le paquet gazier, visant à intégrer les gaz renouvelables et bas carbone dans le marché du gaz. Ils ont également validé la prolongation d'un an des mesures d'urgence sur le gaz.

Energie  |    |  S. Fabrégat

Lors du Conseil européen du 28 mars, les États membres ont adopté leur position sur le paquet gaz, dont l'objectif est d'accompagner la transition du secteur du gaz vers les gaz renouvelables et bas carbone, comme le biométhane et l'hydrogène.

Ces propositions de règlement et de directive, présentés en décembre 2021 par la Commission européenne, visent à établir des règles communes pour le marché intérieur du gaz et l'intégration des gaz renouvelables et bas carbone dans les infrastructures dédiées (réseaux, stockage, terminaux d'import…). Elles fixent également des règles pour renforcer la protection des consommateurs et la sécurité d'approvisionnement.

Ces textes vont désormais être discutés avec le Parlement européen.

Précisions et distinctions sur les gaz renouvelables ou bas carbone

Le Conseil a notamment clarifié les règles pour les tarifs et rabais tarifaires applicables à l'hydrogène et aux gaz renouvelables accédant aux réseaux de gaz. Il a souhaité différencier les rabais mis en place pour les gaz renouvelables (100 %) des rabais pour les gaz bas carbone ou à faibles émissions carbone (75 %).

Le Conseil a ajouté une référence au comparateur de combustibles fossiles défini dans la directive sur les énergies renouvelables (Red III), en cours de négociation, « afin d'assurer des conditions de concurrence équitables dans l'évaluation de l'empreinte totale de gaz à effet de serre des différents gaz ». Par ailleurs, il a supprimé la proposition de comptabiliser l'hydrogène bas carbone dans les objectifs de décarbonation de l'industrie et des transports. Une position de compromis doit être discutée dans le cadre des négociations sur Red III.

Le texte adopté prévoit également que le réseau de gaz actuel pourra accueillir jusqu'à 2 % en volume d'hydrogène, contre 5 % dans la proposition initiale de la Commission. Des dispositions sont également prévues pour les petits réseaux d'hydrogène. Enfin, la phase de transition pour la mise en œuvre de règles détaillées pour l'hydrogène est prolongée jusqu'en 2035, le temps que le marché se développe réellement.

Prolongation du règlement d'urgence

Par ailleurs, les États membres sont également parvenus à un accord sur une proposition de la Commission visant à prolonger d'un an l'objectif volontaire de 15 % de réduction de la demande de gaz. « Cela peut permettre d'économiser 60 milliards de mètres cubes de gaz jusqu'en avril 2024 », s'est félicitée la commissaire de l'Energie, Kadri Simson. Entre août 2022 et janvier 2023, la consommation globale de gaz à l'échelle européenne a baissé de 19,3 %.

Ce règlement maintient également la possibilité, pour le Conseil, de déclencher une alerte sur la sécurité d'approvisionnement, qui permet dans ce cas de rendre cet objectif de réduction obligatoire.

Réactions2 réactions à cet article

C'est donc un échec patent de la France face aux dogmes et lobbys européens. Alors que seul le bilan CO2 doit entrer en ligne de compte en la matière, l'Europe exclut la production d'hydrogène par le nucléaire du paquet, qui est pourtant le mode de production le plus efficace, en termes de quantités et de coût : la vraie raison de cette exclusion est donc certainement là. Espérons que les discussions ne sont pas closes.

dmg | 30 mars 2023 à 09h43 Signaler un contenu inapproprié

que dire du biométhane sinon que le méthane est un ges plutôt puissant et que le processus de méthanisation appauvri sérieusement les terres cultivables (entre autre)
pour la production de l'hydrogène via l'électricité nucléaire, il faut savoir que ce kw génère 66g équivalent co2 ' chiffre ADEME justifié par les ges spécifiques produits par la fission. 22000 fois plus puissants que le co2
a comparer aux 11g de l'éolien, le choix à faire entre les différents modes de production est sans ambiguïté

paco55 | 05 avril 2023 à 19h02 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Sophie Fabrégat

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

VEGADIF 85 - Capteur de pression différentielle pour tous les produits VEGA
VEGABAR 28 - Capteur de pression avec fonction commutation VEGA