Ce partenariat se traduit par la consolidation de l'engagement des pays donateurs en faveur de la forêt, qui s'élève désormais à 5 milliards de dollars sur la période 2010/ 2012 soit 20 % des financements précoces prévus à Copenhague. Il sera coprésidé par le ministre du développemnt durable français Jean-Louis Borloo avec les ministres de Papouasie-Nouvelle Guinée, du Brésil et du Japon. ''L'objectif est de préparer efficacement la prochaine conférence de Cancún, et de s'assurer que les premiers versements correspondants au « démarrage rapide » soient effectifs d'ici la fin de l'année 2010'', explique le ministère.
La création d'un secrétariat a également été confirmée. Il sera chargé de recenser les besoins, les actions existantes et les ressources disponibles pour lutter contre la déforestation.
Vers un partenariat similaire pour les EnR ?
La mise en place de ce partenariat semble avoir galvanisé Jean-Louis Borloo qui a décidé de lancer un appel pour ''un partenariat mondial sur les énergies renouvelables pour les pays les plus vulnérables''.
La France et le Kenya ont déjà prévu de travailler conjointement sur ce sujet, grâce notamment à l'organisation prochaine d'une conférence internationale. ''Cette conférence s'appuiera sur la méthodologie politique du « processus Paris-Oslo » à savoir une impulsion politique, des avancées entre pays volontaires, une approche paritaire entre le Nord et le Sud, une mise en commun des données et pratiques, l'accélération des programmes et des financements'', explique le ministère.
Le Kenya est d'autant plus intéressé qu'il s'est fixé un objectif de 100 % d'énergies renouvelables au sein de son mix énergétique d'ici 2017.
Cette proposition sera présentée aux autres partenaires africains lors du sommet Afrique-France qui se tiendra à Nice les 30 mai et 1er juin prochains.
Article publié le 27 mai 2010