
Exploiter la capacité naturelle de dépollution des plantes à rhizomes pour traiter les effluents liquides. L'idée est simple à priori, mais non moins efficace. D'autant que désormais, le procédé est au stade de l'industrialisation.
Baptiste Clarke, journaliste
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Bonjour,
Serait-il possible d'installer ce système chez le particulier aujourd'hui.
Patrick
Si une petite commune envisage une telle installation, sur quels fonds peut-elle compter (subventions)?
Sitting Bull | 26 novembre 2009 à 06h09
Bonjour,
Il est bien sûr possible d'envisager ce type de système chez soi. La mise en oeuvre et la dimension des installations est beaucoup plus réduite.
Où peut-on avoir des renseignements pour installer une phytoépuration domestique? Merci pour toute réponse. Les nouvelles normes européennes font que pour une maison de 70 m2 perdue en pleine campagne à sol sableux, le système traditionnel avec la fosse septique n' est plus Zonorme, (le bon sens, pas d'avantage).
Onésime | 26 novembre 2009 à 10h16
Deux réseaux font des études pour des installations de traitement écologique d'eaux usées domestiques :
l'un associatif et l'autre bureaux d'études.
Je peux vous renseigner éventuellement selon votre problématique.
Cécile Pinon, paysagiste
cecilpinon@yahoo.fr
Je peux peut être vous renseigner si vous avez des questions.
Il existe des solutions en France pour réaliser ce genre de système.
Cordialement,
84nono@orange.fr
Cette nouvelle technique, écologique et peu consommatrice d'energie, fera t'elle concurrence aux grands trusts du traitement des déchets liquides que sont Suez Environment Company ou Véolia ? Ces technologies (STEP) coûtent cher, demandent un suivi spécialisé, consomment des énergies et des gaz...(Air Liquide...) bref le pactole.
Naullay | 26 novembre 2009 à 18h33
Attention, il existe plusieurs bémol à ajouter à ce reportage :
- On sait pertinemment que les roseaux ne retiennent qu’une partie infime des polluants, seules les bactéries (biomasse épuratrice) présentes en biofilm à la surface des granulats de filtration sont impliquées dans la dégradation des polluants.
- Le fonctionnement à circuit fermé tend forcément à concentrer les polluants : le piégeage des métaux lourds implique que les boues (qu'ils nomment compost) ne respecteront certainement pas les normes pour être valorisées en épandage agricole et seront dirigées vers une incinération par exemple.
- La « fameuse » idée de Thierry Jacquet quant au fait de remettre cette eau sous Paris est une aberration quand on connaît l’abondance de ces ressources, et quand on sait qu'il faut des milliers d'années d'infiltration de l'eau au travers du sol pour arriver à une eau aussi pure que celle des nappes du bassin parisien !
- Rappelons donc qu’une eau de sortie de station d’épuration n’est PAS potable et nécessite une auto-épuration par le milieu naturel.
- Enfin, la VRAIE phytorestauration nécessite des surfaces très très importantes : quels sont ici les rendements et seuils atteints ? Quel est le dimensionnement proposé ? Quels composés sont réellement retenus ?
- En fin de toutes fins : cette société est aujourd’hui interdite de séjour sur la station de Honfleur suite au dysfonctionnement de la station, et bien d’autres stations ne fonctionnent par après seulement 3 jours de mise en route…
En conclusion : attention.
Pour répondre à la question précédente : des bureaux d’études réputés ont adaptés les filtres plantés de roseaux pour l’assainissement non collectif : le système est très performant lorsqu’il est bien dimensionné !
La technologie des filtres plantés de roseaux n'est pas nouvelle car elle existe déjà depuis plus de 30 ans en France, avec des performances largement reconnues. Toutefois, il ne s'agit PAS de PHYTOREMEDIATION.
La technologie des filtres plantés nécessite 2 m2/habitant et reste donc adaptée aux petites collectivités en zones rurales (problème de foncier en zones urbaines). Plus de 1000 stations sont aujourd'hui construites en France, et des milliers d'autres de part le monde.
La réglementation vient de déterminer de nouvelles règles concernant les filières d'assainissement non collectif et plusieurs filières végétalisées seront très prochainement validées par le MEDDAT. Nous pouvons, si vous le souhaitez, répondre aux questions que vous vous posez sur le sujet.
kevin | 27 novembre 2009 à 18h53
Demande à kévin : qu'en est-il exactement de la validation de ces filières par le MEDDAT ?
Merci d'avance.
bien sure que tu peux en installer chez toi c meme tres bien et moi je veux faire cela car je tiens a ma planete
nadaspeudo | 10 juin 2010 à 21h12BRAVO !
Re:Traiter les effluents par les plantes | 31 août 2013 à 16h39