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Actu-Environnement

Plasticlean inaugure une usine de recyclage des films plastiques agricoles

La filiale du groupe Calvet se lance dans le recyclage des films plastiques agricoles. C'est la première usine de ce type en France. Plus de 10 000 tonnes par an de films de paillage seront détournés de l'enfouissement. Reportage vidéo à Vendargues (34).

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  B. Clarke

En France, le secteur du maraîchage utilise environ 13 000 tonnes de films plastiques pour pailler les cultures. Le paillage limite l'érosion du sol, l'évaporation de l'eau, l'enherbement, les risques phytosanitaires et réchauffe le sol pour accélérer la croissance des plantes.

Toutefois, le film plastique se dégrade et doit être remplacé chaque année. Adivalor est l'éco-organisme chargé d'organiser la collecte et le traitement de tous les déchets d'agrofourniture. Objectif : orienter le plus de déchets possible vers des filières de recyclage. Mais le problème majeur avec les films plastiques de paillage est qu'ils sont très sales, chargés de boues, de cailloux, de racines et autres résidus. Ils étaient donc jusqu'à présent intraitables par les recycleurs classiques.

Plasticlean, une filiale du groupe Calvet, a été créé dans le but de répondre à cet enjeu. L'idée est de traiter au moins 10 000 tonnes de ces déchets de films de paillage en provenance de tout le territoire français. Le président du groupe, Christophe Clavet, explique qu'il a « visité pendant trois ans divers centres de recyclage en Europe », des visites dont il a tiré des connaissances, à partir desquelles il a inventé et complété ce qui manquait, en brevetant certaines machines. C'est pourquoi nous avons pu filmer une partie du process, mais pas l'ensemble, pour cause de secret industriel…Voir le reportage vidéo.

Les films plastiques passent par des étapes de broyage, de nettoyage intensif, durant lequel toutes les impuretés sont retirées, puis par un séchage. À la fin, il ressort des balles composées de fragments de polyéthylène basse densité (PEBD). Ce plastique pourra entrer dans la composition de nouveaux films agricoles ou de sacs poubelles.

Le marché du film plastique classique serait toutefois en légère baisse, selon Ronan Vanot, directeur d'Adivalor, « en raison de l'alternative que constituent les films plastiques biodégradables, mais tous les usages ne sont pas adaptés. » Le but est de relocaliser le plus possible les capacités de recyclage sur le territoire français. Un programme ambitieux est en cours avec la création d'autres usines, ajoute-t-il : écoutez son interview dans le reportage vidéo.

Réactions1 réaction à cet article

Films plastiques... on voit aussi de plus en plus les balles de foin et de paille emballés. Dans quelle mesure est-ce nécessaire, n'est-ce pas une pratique destinée d'abord à consommer du plastique ?! Les pétroliers imaginent un triplement de la consommation de plastiques d'ici 2050, il faut bien inventer des usages... Quant à la biodégradabilité... plus que relative, cette voie doit être fortement questionnée !

dmg | 12 juin 2023 à 10h38 Signaler un contenu inapproprié

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