Une évaluation de l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique sera menée en 2016 dans la vallée de l'Arve, se félicitent les élus de la vallée de Chamonix Mont-Blanc. Cette étude sera réalisée sur le périmètre couvert par le plan de protection de l'atmosphère (PPA).
Une telle étude n'avait pas été possible jusqu'à présent car la méthodologie de l'Institut national de veille sanitaire (InVS) n'était applicable qu'aux agglomérations, expliquent les élus. Mais, selon l'agence régionale de santé, une nouvelle méthodologie à une échelle plus fine doit permettre de mener une telle étude à partir de 2016.
La vallée de l'Arve connaît depuis plusieurs années de nombreux dépassements des valeurs limites de particules fines (PM10) dans l'air, en raison du chauffage au bois et du trafic routier. "En 2014, la vallée a connu dix jours de pollution dépassant la limite fixée par l'Europe, rappelle Eric Fournier, maire de Chamonix. Une seule journée, c'est déjà trop. Seules des mesures réglementaires plus sévères pourront faire baisser la concentration des polluants", estime-t-il. Des mesures d'
Selon Air Rhône-Alpes, les concentrations en PM10 ont baissé dans la vallée entre 2000 et 2014. La tendance est moins marquée pour les oxydes d'azote (NOX). Mais même si cette tendance est plutôt à la baisse, les élus disent redouter de nouveaux pics de pollution durant l'automne et l'hiver prochains.
