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Actu-Environnement

La pollution plastique du Rhône passée à la loupe

Les fleuves transportent la pollution plastique jusqu'à la mer, sous forme de macro et micro déchets. Une analyse en cours sur le Rhône va permettre de comprendre les mécanismes de fragmentation des plastiques rejetés en Méditerranée. Reportage vidéo.

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  B. Clarke
Actu-Environnement le Mensuel N°415
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°415
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Selon les dernières études, 80 % des déchets plastiques en mer sont charriés par les fleuves, principalement sous forme de micro plastiques et 100 % des fleuves sont pollués par ces micro plastiques, impossibles à collecter. La mission dénommée Plastic-Rhône consiste à faire dans un premier temps un état des lieux sur l'ensemble du cours d'eau en effectuant des prélèvements de macro et de micro déchets, et c'est stupéfiant de voir la quantité de déchets collectés en si peu de temps, voir le reportage vidéo.

Pilotée par la startup Plastic@sea, en partenariat avec la compagnie nationale du Rhône (CNR), l'agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse (RMC), la mission mobilise plusieurs laboratoires de recherches universitaires et l'appui du CNRS.

Mieux comprendre le cycle de vie des plastiques dans les fleuves

Les prélèvements permettent de quantifier cette pollution, d'identifier les types de plastique et leur état de dégradation. Un des objectifs est de comprendre les mécanismes de fragmentation des plastiques. En combien de temps ils se dégradent, dans quelles conditions, comment ils voyagent, à quels endroits ils échouent, les effets des crues, du débit du fleuve, du taux de salinité…

Des expériences complémentaires vont suivre comme de mettre des débris de plastiques dans des nasses à plusieurs endroits du fleuve pendant deux ans pour observer leur dégradabilité.

Par la suite, des analyses en laboratoire permettront d'affiner les recherches notamment sur la vie qui se développe sur les micro plastiques et d'identifier des bactéries qui pourraient les dégrader.

Au final, toutes les informations qui auront été recueillies et analysées doivent servir à mieux appréhender la gestion des déchets avant qu'ils n'arrivent en mer. De comprendre par exemple que de mettre des filets pour récupérer les macro déchets ne suffit pas pour stopper la pollution des micro plastiques.

Les prévisions actuelles estiment que la masse de plastique deviendra équivalente à la quantité de poissons d'ici 2050 dans nos océans et mers et que la concentration de plastique va augmenter de 8 % d'ici 2030 pour la Méditerranée.

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