L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et l'Office français de la biodiversité (OFB) ont retenu quatre lauréats dans le cadre de leur appel à projets de recherche sur le transfert des microplastiques dans les écosystèmes continentaux lancé en mars 2022.
Ces projets, « transversaux et complémentaires, aux quatre coins de la France », constituent un programme de partage de connaissances scientifiques. Celui-ci « a pour objectif d'évaluer la nature, les sources, les stocks et les flux de microplastiques circulant dans des espaces ruraux et urbains, depuis des zones très peuplées jusque dans des environnements naturels isolés, en prêtant également une attention particulière aux zones cultivées ». Objectif : créer « la première base de données qui prendra en compte les différentes classes de plastiques (des micro- au nanoplastiques) dans les matrices "air, sol et eau" ».
Le premier projet, dénommé Dymitria et mené dans les Hauts-de-France, doit permettre d'estimer les stocks et les flux de microplastiques dans différents compartiments (sols, eaux, etc.). Minuscule, un projet réalisé en Nouvelle-Aquitaine, doit déboucher sur la connaissance de la nature et des flux de microplastiques dans les eaux superficielles et souterraines karstiques. En Île-de-France, le projet Plastival vise à améliorer les compétences liées à la métrologie des microplastiques dans les matrices environnementales et à faire progresser les connaissances sur les transferts dans le continuum atmosphère-sol-rivière. Enfin, le dernier projet sera conduit dans le bassin du Rhône et se penchera plus spécifiquement sur le transfert des micro- et nanoplastiques dans le continuum terre-mer).