Rappelant que les forêts, notamment tropicales, jouent un rôle essentiel dans la protection de la biodiversité, le rapport estime que l'Accord international sur les bois tropicaux dont le gouvernement demande à la représentation nationale d'autoriser l'approbation, apparaît comme ''essentiel''.
''Signé en 2006 à Genève, l'accord actualise des mécanismes internationaux en vigueur depuis plus de vingt ans, mis en œuvre à partir de 1983 avec l'adoption d'un premier accord sur les bois tropicaux. L'accord de 1983 a été renouvelé une première fois en 1994 et complété par un ensemble de déclarations, programmes, principes et autres partenariats, qui ont tous œuvré dans le sens d'une gestion durable des forêts tropicales qui permette le développement socioéconomique des pays producteurs. C'est dans cette optique que l'Accord de 2006 vise la promotion et la diversification du commerce international des bois tropicaux, qui soient issus d'une exploitation légale et faisant l'objet d'une gestion durable, peut-on lire dans le rapport. A l'heure actuelle en effet, sur 59 membres, 48 ont signé l'accord et 25 seulement l'ont ratifié. 14 Etats membres de l'UE l'ont déjà fait, et plusieurs sont sur le point de le faire, les procédures parlementaires étant en cours'', note le rapporteur Jean-Paul Dupré (SOC, Aude).